Samedi 9 août
C’est le jour du départ, je suis chez Laurent à Taverny depuis la veille au soir. Nos parents viennent passer une semaine chez lui avec Daniel et Solange. Tout est bien combiné, on les voit avant de partir et ils peuvent nous conduire à l’aéroport !
20h15, l’heure de rendez-vous au comptoir Terres d’Aventure à CDG1. On a nos billets, il y a plusieurs groupes Terdav, on ne sait pas encore qui est avec nous (sauf JD et Caro).
22h30, on est dans l’avion (Ethiopian Airlines), mais il ne part pas : on nous annonce qu’ils sont à la recherche d’un cric pour changer une roue de l’avion… Très engageant !
Deux heures plus tard, ils n’ont toujours pas trouvé le cric… Quand ils le trouvent enfin (c’était un problème d’avion chargé, le cric d’Ethiopian Airlines n’arrivait pas à soulever l’avion, et celui d’Air France ne passait pas sous la roue à plat…) ça prend environ 1/2h.
On finit par partir avec 3h de retard, le repas est servi à 2h du matin !
Dimanche 10 août
Escale très courte à Addis Abeba : au départ 3h de prévues mais avec le retard, on ne fait que sortir de l’avion et rentrer dans celui juste à côté ! Très bonne organisation de la part de la compagnie.
On se pose à Nairobi, on reste dans l’avion pendant l’escale.
Finalement on arrive à Kilimanjaro Airport après la dernière étape (45min). Pendant le vol, on passe à côté du Kili, mais il est sous les nuages…
On passe l’immigration, en faisant la queue pour le visa. Le formulaire que j’ai téléchargé et qu’on a rempli est totalement inutile, tout ce qui les intéresse c’est les 50$... Personne ne vérifie le certificat de la fièvre jaune.
On est accueillis par Victor notre Tour Leader et Benoît le responsable de Corto Safaris (l’agence locale). On découvre le groupe : on est 9 (et le gars chiant de l’avion n’est pas avec nous, ouf !!). On passe récupérer Jérémie au lodge à côté de l’aéroport (donc on est finalement 10), et on part pour Arusha à environ 1h de route sur une très belle route !
Ambiance coloniale anglaise, c’est vraiment très sympa ! Première bière Kilimanjaro… Excellent repas (bon bœuf), on fait la connaissance du groupe :
Jean-Denis et Caroline, Ludo et Cécile, Jérémie et Anne sa mère, Christine, Gilles, Laurent et moi.
Première nuit sous la moustiquaire, mais il n’y a presque pas de moustiques…
Lundi 11 août : +1 180m
On prend la route jusqu’à Machame Gate (1 800m), avec un arrêt pour faire quelques courses.
On attend pour faire les papiers d’entrée dans le parc.
On est un groupe de 10, et on a 40 personnes qui nous accompagnent : 5 guides, 1 cuisinier, 1 assistant cuisinier et 33 porteurs !!
On mange à la porte du parc, repas froid mais on impressionne les autres groupes qui ont juste une boîte : on a un vrai plat, du poulet, etc… C’est bien engageant pour la suite !
On commence enfin à marcher, il est bien tard dans l’après-midi. Victor nous impose le rythme hyper lent (pole-pole), on n’a jamais marché aussi lentement ! Tous les autres groupes nous dépassent, en plus des porteurs qui courent presque… Mais on aura notre revanche au bout.
On est dans le brouillard tout le long, jusqu’à Machame Hut (2 980m), où on arrive juste avant la nuit. On signe le registre et on va à nos tentes. Le camp est un peu surpeuplé… Premier repas sous la tente : soupe, puis riz ou pâtes, comme à chaque repas, avec de la viande et des légumes, puis un dessert (fruit).
Avant de se coucher (il n’est pas 21h), le ciel s’est dégagé et on aperçoit le sommet enneigé au clair de lune :
Première nuit sous tente, premier mal au crâne…
Mardi 12 août : +860m
Réveil à 7h, on nous apporte une tasse de thé dans la tente ! Petit-déj, on range nos sacs, puis on est partis sous le soleil ! On monte jusqu’à Shira Hut (3 840m). On y est avant le repas de midi (vers 13h30). Ensuite on fait la sieste (après un Advil contre le mal de tête…). En fin d’après-midi, petite marche (15 min) vers la grotte de Shira. On assiste ensuite à un super coucher de soleil, qui colore le sommet du Kili de toutes les couleurs !
Anne est un peu plus malade que nous, a du mal à manger, le cuisinier lui prépare un plat spécial : des frites !!!
Victor nous fait boire des litres d’eau (au moins 3L en plus de tout le thé qu’on boit)…
Mercredi 13 août : +790m, -680m
Il fait toujours beau ! Aujourd’hui c’est une journée d’acclimatation : on monte à 4 600m pour le repas de midi, puis on redescend à 3 950m pour la nuit. On y va toujours pole-pole, on demande même à Victor de reprendre la tête car Black Mamba va trop vite…
Repas grand luxe sous la tente à Lava Tower (4 630m) : guacamole, soupe, pâtes, dessert ! Tout le monde va bien (quelques maux de tête) sauf Anne qui ne nous suit pas à 4 600m mais va directement au camp du soir.
On redescend à Barafu (3 950m), très beau camp dominé par le sommet et ses glaciers suspendus. On est un peu à l’écart des autres groupes, c’est cool. Victor et les guides nous font une démonstration du caisson hyperbare (mais ils n’en ont jamais eu besoin) qui permet de pressuriser un malade à une altitude fictive plus basse.
Pendant le repas, fou rire bienfaiteur, merci Christine (et ses histoires de chaussettes et porte-jarretelles en Goretex…).
Jeudi 14 août : +800m, -200m
Anne nous quitte malheureusement, elle est vraiment malade (n’a rien pu garder dans l’estomac depuis 24h). Elle redescend avec Black Mamba et deux porteurs (avec une tente au cas où ils doivent s’arrêter en route). Elle nous attendra au lodge à Arusha.
On attaque la journée par le « mur du petit-déjeuner ». Chapeau aux porteurs, qui grimpent sans s’aider de leurs mains là où on est à quatre pattes…
On redescend tranquillement puis on a un autre petit mur avant le repas de midi à 3 930m. Tous les groupes mangent là, c’est plein de tentes et de tables, on pourrait presque choisir son repas… Les porteurs cherchent de l’eau en bas de la pente, on les voit passer avec des bidons de 20L sur la tête…
Après le repas, montée soutenue jusqu’à Baranco, avec une dernière grimpette où Godi (un guide) nous écoeure en courant… On arrive à 4 550m, les tentes sont un peu à l’écart en contrebas (les toilettes sont en haut, les pauses techniques vont attendre la nuit). Il faut tout faire plus lentement (fouiller dans son sac est épuisant, et gare à celui qui se lève trop vite, vertige assuré !).
Nouveau fou rire au repas, puis briefing sérieux par les guides : c’est vraiment là que leur boulot commence ! On se couche vers 20h30.
Réveil à 23h, thé puis départ dans la nuit, il fait autour de -10°C…
Vendredi 15 août : +1 345m, -2 800m
C’est LA journée de folie…
On commence à marcher à 0h15. L’épreuve commence… Au début tout va bien, ça ne monte pas trop, on y va vraiment pole-pole. On nous annonce 4 900m, on a dépassé le Mont-Blanc ! La pente forcit, les guides chantent pour nous changer les idées.
Le souffle devient plus court, mes jambes très lourdes, j’ai l’impression de peser deux fois mon poids, chaque pas est un effort.
A 5 200m lors d’une pause, on se sépare en plusieurs groupes : Laurent, Gilles, Christine et Jérémie devant avec Victor et Coleman. Je reste avec Cécile et Ludo, Baraki est notre guide. Caro a du mal à respirer, elle décide de redescendre. Jean-Denis reste derrière avec Godi.
Cécile est malade, elle vomit plusieurs fois mais le guide s’obstine à la faire boire de l’eau, que son estomac refuse… Je commence à avoir des vertiges et à perdre l’équilibre. Lors d’une pause, je prends un Diamox (médicament contre le mal de l’altitude). Les vertiges disparaissent après environ 30min, mais pas la difficulté à mettre un pied devant l’autre.
Le temps passe (je ne sais même pas comment), concentré sur les chaussures de celui qui est devant moi (il fait encore nuit).
Le soleil se lève quand on est dans le dernier raidillon avant Stella Point (le bord du cratère). Un autre guide (Coleman) nous rejoint pour nous aider sur la fin (Ludo et Cécile donnent leurs sacs). Ca nous donne une motivation supplémentaire On arrive à Stella Point (5 745) à 7h30, on pleure, on prend quelques photos et on continue jusqu’au sommet Uhuru Peak (5 895m) dans les paysages magnifiques au milieu des glaciers. On croise le groupe de tête qui redescend, embrassades… Ils étaient au sommet à 7h30, et ont dépassé presque tous les groupes dans la montée ! Comme quoi il fallait partir doucement dès le départ !
Et nous voilà à Uhuru Peak !!! Il est 8h10, on re-pleure (le cerveau est en mode ralenti, les émotions débordent un peu…). On patiente pour la photo (on n’est pas tous seuls…). On ne pense même pas à se baisser pour ne pas cacher la pancarte. Le guide prend l’appareil de Ludo et fait plein de photos de la vue du sommet.
C’est déjà l’heure de redescendre, il me faut 5 bonnes minutes pour resserrer mes chaussures…
Descente bien plus rapide que la montée, on glisse dans les pierriers. On rejoint le groupe de tête qui a un souci avec Jérémie, il ne tient plus sur ses jambes et répond à peine quand on lui parle : c’est l’ivresse des cimes ! Il doit être soutenu pendant toute la descente.
On arrive au camp à 10h45, thé + Advil…
On fait une sieste (après une expédition aux toilettes, 10min au moins pour monter les quelques mètres…). Réveil à 13h, repas puis redescente jusqu’à Mweka Camp pour minimiser les effets de l’altitude. Jérémie est de nouveau normal après la sieste, ouf !
C’est long, on n’en peut plus, cela fait plus de 20h de marche en 30h…
Le campement est à nouveau dans les arbres (3 100m), il y a de la bière, on fête la réussite !!
Après le repas, on s’endort en moins de 2s.
Enfin, cette journée restera gravée à jamais ! Ca aura été plus difficile que ce à quoi je m’attendais, mais je ne regrette rien.
Samedi 16 août : -1 500m
Réveil tôt (5h45) pour ne pas avoir à faire la queue à la sortie du parc (il faut encore signer). Après le petit-déj, on remet les pourboires aux guides et porteurs. On descend ensuite à travers la forêt tropicale jusqu’à Mweka Gate (1 600m). On est au soleil tout le long (vraiment les Wenye Bahat !). Après avoir signé le registre (aux toilettes on se voit dans un miroir pour la première fois en une semaine !), on rejoint le minibus avec un dernier coup d’œil sur le sommet si loin et si proche !!
On roule jusqu’à Arusha à travers les plantations de café puis la savane. On déjeune à mi-chemin, ce sont encore nos cuisiniers qui nous font à manger !
Anne nous attend au lodge, on est content de la retrouver et elle de nous retrouver ! Après-midi tranquille après la douche tant attendue (on ne voit pas la couleur de l’eau, le bac à douche est marron…) : piscine, repos, cartes postales…
Benoît de Corto Safaris revient nous voir pour le bilan de la première semaine et le briefing de la seconde.
Excellent repas le soir, le champagne se transforme en bière+vin sud africain (on nous proposait du mousseux espagnol)…
Dimanche 17 août
Surprise : Victor est avec nous pour le safari aussi :
On part directement pour le Ngorongoro, enfin presque directement : on s’arrête pour acheter 90L d’eau minérale pour la semaine (les discussions prennent bien 30min).
On passe au lodge déposer les affaires, puis direction la caldeira, on a 5h pour visiter (ça ferme à 18h). On s’arrête à un point de vue sur le cratère, impressionnant : 16km de diamètre, 600m de profondeur, une véritable forteresse naturelle ! On pique-nique au milieu de zèbres, Victor nous dit de faire attention aux faucons. Gilles en fait les frais et se fait piquer sa cuisse de poulet par un faucon, ça va super vite quand il arrive tourne puis plonge !
Le safari commence vraiment tout de suite après : un éléphant traverse la route juste devant les 4x4…
Au fond du cratère, on voit plein d’animaux : gnous, zèbres, antilopes, gazelles (de Thomson et Grant), buffles, bubales, phacochères, hyènes, lions, lionnes, héron à tête noire, outardes kori (l’oiseau d’Afrique le plus lourd capable de voler : 19g), hippopotames, rhinocéros noirs (très rares), chacals, autruches, secrétaire (un oiseau, rapace échassier), flamants roses…
Le soir au lodge, repas buffet (très loin du repas du lodge d’Arusha). Laurent est d’ailleurs malade la nuit !
Lundi 18 août
On retraverse le Ngorongoro (sans descendre au fond du cratère), et on passe la journée sur les pistes de la savane. On voit plein de girafes ! On s’arrête au musée archéologique des gorges d’Oldupai (où des traces d’hominidés de plusieurs millions d’années ont été découvertes).On pique-nique à l’ombre d’un acacia (gare aux épines) à côté d’une girafe. On passe ensuite à côté d’une dune de sable noir au milieu de la savane, très surprenant ! Le sable vient du volcan Lengai et la dune avance de 5m par an.
On arrive au pied des montagnes croisant plein de Masai. Le campement (bivouac de luxe avec table et chaises, toilettes et douche de brousse… mais il est tard et on ne prend pas de douche) est déjà installé. Cette fois on n’a « que » 2 chauffeurs pour les 4x4, un cuisinier, un aide-cuisiner et un chauffeur pour la voiture d’accompagnement…
On va visiter un village Masai authentique, on découvre les us et coutumes Masai (et l’odeur caractéristique, qui d’après Victor suffi à éloigner les bêtes sauvages la nuit…).
Un bon repas au camp, puis courte soirée autour du feu de camp (il manque les bières et marshmallows…).
Jérémie entend des hyènes pendant la nuit, mais on ne risque rien, on a un garde Masai !
Mardi 19 août
C’est une journée de rando à travers les Gol Mountains. Un guide Masai nous accompagne, et nous conduit à travers des lits de rivières asséchés. On dérange un félin qui venait boire (guépard, léopard, lionne ? on ne voit pas bien).
Pour la première fois depuis le début du séjour (ou presque) on a chaud !! On arrive au campement en milieu d’après-midi, il est à nouveau très bien placé. On profite cette fois de la douche (un réservoir d’eau d’une vingtaine de litres, au-dessus d’une cabine en toile qui se ferme avec une fermeture éclair). Des Masai sont là pour nous vendre leurs breloques, on en achète quelques unes.
En discutant, Victor nous propose de griller une chèvre (en plus du repas déjà compris). Pour 45$ on achète donc une chèvre à une Masai. Jean-Denis part avec la Masai, le cuisinier et Victor, ils cherchent la chèvre avec le 4x4. Ils reviennent avec la bête vivante dans le 4x4 (en fait c’est un jeune bouc). Le cuisinier et Victor l’égorgent à deux pas du campement, un Masai se charge de le vider et découper.
La viande est cuite aux flammes et braises, sur des pics en bois. On s’empiffre (surtout moi)… C’est un peu coriace mais pas trop fort. La soirée se finit comme la veille autour du feu.
Mercredi 20 août
On a été enfumés toute la nuit (le vent envoyait directement la fumée du feu dans notre tente). Au moins il n’y avait pas de risque de moustique !
Pendant que le camp est plié on va voir les vautours sur les falaises juste à côté (à moins de 10min à pied).
Puis on traverse la savane, tout droit sans être sur une piste, à plus de 80km/h. Dixon le chauffeur de l’autre 4x4 est cinglé, il course les zèbres… La suspension avant gauche de notre 4x4 finit par fatiguer, elle fait cloc cloc… Mais c’est pas grave, ils la répareront plus tard !
On rejoint une piste, mauvaise qui descend le mur du rift vers le lac Natron. On s’arrête à côté de baobabs, impressionnants !!
On arrive au camping près du lac Natron. Ca change de la veille, c’est plein de monde et rempli de français… Il est juste l’heure du repas de midi, on fait ensuite une pause bienvenue !
On reprend le 4x4 pendant 10min puis on marche pour aller à une cascade en remontant la rivière Engare Sero, guidé par un Masai. Après 30-45min, souvent dans l’eau, on arrive à un endroit surprenant : des cascades tombent de haut dans le torrent, et une fois traversées on arrive au pied d’une chute qui ressemble à un jacuzzi naturel.
Ca fait du bien de pouvoir se débarrasser de toute la poussière accumulée lors des safaris (et on en accumule, c’est terrible !). On arrive même à avoir les ongles propres !!!
Une fois redescendus, on part ensuite pour le lac Natron, voir le coucher de soleil et les flamants roses, la lumière est très belle.
De retour au camp, on part chercher de la bière qu’on entre « illégalement » au camp (on aurait la leur acheter, bien plus chère qu’au magasin juste à côté…).
Laurent, Gilles et Christine se couchent tôt : il se lèvent à 23h (les fous) pour aller grimper le Lengai avec Victor et un guide Masai. Tous les autres déclarent forfait : le Kili ça suffit !
Jeudi 21 août
On se lève à 6h pour retourner voir les flamants roses au lever du soleil.
De retour au camp, on prend le petit-déjeuner puis on range tranquillement en attendant les grimpeurs du Lengai.
Ils arrivent à 10h45, Christine est épuisée, c’était vraiment pas facile : très pentu et en terrain instable. Le volcan (3 200m d’altitude) vient juste de finir une éruption où il a gagné bien 200m. Le guide Masai s’est blessé et a dû redescendre… Et lors de la redescente du groupe depuis le sommet, le guide d’un autre groupe s’est assommé ! Je suis finalement bien content d’être resté au lit cette nuit-là !
On quitte le camping à midi direction le lac Manyara.
Pause déjeuner expédiée au bord du « trou de Dieu » un cratère. Puis encore de la piste (Dixon roule à 110km/h) avant de rejoindre la vraie route, un vrai bonheur !
On arrive à Manyara à 15h30. Le temps d’avoir les papiers d’autorisation puis on part en safari, il faut se dépêcher on n’a que jusqu’à 18h… Victor nous promet des éléphants.
On en voit le quart d’un huitième à travers les buissons, puis plus rien on commence à douter, on ne voit que des crottes d’éléphants !
On arrive à la mare à hippo entourée de plein d’oiseaux. L’heure limite approche, mais Victor est confiant. On repart vers la forêt. Et on en voit plein des éléphants, juste au bord du chemin à quelques mètres des 4x4, on est tout contents !
On rejoint le campement dans la jungle, tous seuls à nouveau, avec un bloc sanitaire tout neuf rien que pour nous (mais pas d’eau chaude, ce qui vaut des cris pour les douches…).
2 à 3 bières, l’idéal pour dormir sans être dérangé par le raffut des singes pendant la nuit…
Vendredi 22 août
Et c’est le dernier matin en Tanzanie…
Après le petit-déj, on termine de ranger les sacs et on donne les pourboires aux accompagnateurs.
On part ensuite pour Arusha avec multiples arrêts pour les souvenirs. Toute le monde y trouve son compte c’est l’essentiel ! Victor commence par contre à stresser, on prend pas mal de temps (trop à son goût).
On s’arrête rapidement dans un restaurant local, Victor réussit à expédier les commandes et on mange alors que ça s’agite autour de nous. Bœuf ou poulet dans une sauce excellente avec du riz, que demander de mieux !
On arrive à temps à l’aéroport, on dit au revoir à Jérémie qui prend un avion pour Amsterdam le soir. L’enregistrement est expédié, et on part en avance pour Nairobi !!
Une heure d’escale à Nairobi et on est reparti pour Addis Abeba.
Là, au lieu de nous envoyer vers les correspondance, on nous fait descendre vers un comptoir près des guichets d’immigration pour sortir en Ethiopie. Un panneau explicatif parle de ce que doivent faire les passagers en correspondance qui dorment à l’hôtel, on commence à comprendre : notre avion a 8h de retard, on ne part que le lendemain matin !
On a le temps d’appeler en France pour faire modifier nos billets de TGV pour le lendemain… On est pris en charge, on passe l’immigration sans payer de visa (ils tamponnent le billet d’avion), et on va en bus à l’hôtel, en traversant plein de zones craignos d’Addis Abeba. Le King’s Hotel a 4* mais tout le budget est passé dans le lustre de l’accueil… Un dîner nous est offert mais c’est long à arriver et ça sent le graillon dans toute la salle de resto.
On part de coucher, la chambre est un peu miteuse (chasse d’eau qui fuit, draps jaunes,…). Enfin bon on peut dormir.
Samedi 23 août
Le bus vient nous chercher à 4h pour aller à l’aéroport. On y arrive à 4h30 (on met quatre fois moins de temps que la veille pour aller à l’hôtel). On s’en va directement vers la zone d’embarquement.
L’immigration ne sait pas trop quoi faire avec nous : je me retrouve avec un tampon de sortie du territoire éthiopien dans mon passeport (sans tampon d’entrée…).
On prend un café puis on va dans la salle d’embarquement. A 7h, heure prévue du décollage, on est toujours à attendre. On part finalement à 8h. L’avion est bien spacieux, c’est déjà ça !
On arrive à Paris à 14h10, après avoir survolé le Sahara en Lybie, l’Etna en Sicile, la Corse, puis les Alpes juste au-dessus du Mont-Blanc.
Formalités d’usages à Paris, récupération des bagages, au revoir au groupe, on est à la gare SNCF à 15h30. On fait la queue puis on a des billets pour un TGV pour Strasbourg à la gare de l’Est à 17h24.
Aucun souci dans le TGV pour Strasbourg puis le TER pour Colmar. On arrive à Lautenbach à 20h50, plus de 30h après Kilimanjaro Airport…
Au final, un voyage inoubliable, j’ai appris ce que voulait dire l’expression « dépassement de soi » lors de l’ascension ! Un groupe très sympa, avec un éventuel projet de Mont-Blanc pour l’an prochain !!
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