lundi 30 juillet 2007

Dimanche ensoleillé, Norfolk Express™

Il paraît qu'un anticyclone s'est installé sur l'Angleterre, c'est pas trop tôt!!!

 

Du coup j'ai loué une voiture pour tout le week-end. J'ai réservé une petite, mais ils n'en avaient plus, j'ai donc une Renault Scénic... elle a 6 vitesses, histoire de vraiment m'habituer à les changer avec la main gauche...

Je l'ai cherchée samedi midi, ai passé une partie de l'après-midi à faire des courses (profiter de pouvoir aller un peu plus loin que le centre ville), puis joué à cache-cache avec le policier qui met les contraventions de stationnement: dans ma rue c'est réservé aux résidents (ayant un macaron résidents sur le pare-brise), jusqu'à samedi 20h... Je suis arrivé vers 18h en me disant qu'après avoir déchargé la voiture j'irais la bouger. 20min après, je ressors de chez moi et vois le policier à moins de 100m de la voiture. De justesse je peux donc partir!!

Je vais me garer sur le parking du magasin de bricolage tout près en attendant, puis vers 19h30 (avant d'aller au concert), je la remets dans une rue toute proche de chez moi, où c'est en fait autorisé à partir de... 17h. Bon à savoir pour la prochaine fois!

 

Dimanche matin, départ à 8h30, je passe chercher Mitsuko une collègue, et puis on est partis!

Premier arrêt à King's Lynn, joli bourgade pile au nord de Cambridge. On prend un café sur le quai, mais juste avant on est interpellés par un gars un peu bizarre, qui nous dit que c'est son anniversaire aujourd'hui et qu'il veut partager une bouteille de mousseux avec nous... Il est letton, visiblement tout seul. On accepte de prendre une gorgée (au goulot...), mais un peu mal à l'aise, on ne reste pas.

 

On reprend la route vers Hunstanton, mais avant on sort de la «grande» route (effectivement elle est encore assez large à ce moment) pour aller vers Sandrigham, la résidence d'été de Sa Majesté La Reine... On traverse un joli petit village bien typique avec ses cottages et sa petite église (West Newton), qui nous plaît mieux que le mur de clôture de ladite résidence. Il y a plein de monde sur le parking, il faut payer pour aller voir le parc, on s'en va!

 

Prochain arrêt, Hunstanton, station balnéaire. Enfin bon, c'est marée basse, la mer est est des km, il y du vent... Mais certains anglais sont étendus sur le sable... Et en plus au loin on voit une plate-forme pétrolière... Casse-croûte rapide: sandwich au crabe (spécialité du coin).

 

On continue à longer la côte, jusqu'à Brancaster, où y'a un accès à une belle plage, avec un golf juste à côté (comme tous les 5 ou 10km à peu près le long de cette côte). Une belle promenade sur la plage, toujours sous le vent du nord...

 

La route continue le long de la côte. C'est une route principale (numérotée A), mais elle n'est vraiment pas large par moments, et pas mal chargée... Pour ma première longue expérience à rouler à gauche avec le volant à droite, ça va!! Parfois le rétro frolait les haies à gauche, mais c'est tout! J'en profite pour prendre toutes les petites routes qui se rapprochent par moment de la côte.

 

Etape suivante, on mange une glace sur un petit port, Morston, situé en fait assez loin de la mer sur des petits cours d'eau qui (je suppose) permettent de rejoindre la mer à marée haute.

 

On fait ensuite un arrêt à Sheringham, très belle petite ville. La plage est en galet, mais de toutes façons on n'a pas envie de se baigner. On n'a pas la constitution des anglais, car certains se baignent!!!

Une belle petite ballade sur la falaise nous amène à de très beaux panoramas.

 

Finalement on arrive à Cromer. Le vent se renforce au fur et à mesure, et on finit avec le coupe-vent (mais y'a toujours des gens qui se baignent...). On bataille un peu pour trouver un resto qui fait autre chose que du fish & chips (le poisson frit, on en a tous les vendredis à la cafèt). On finit par en trouver un, et je mange un bar entier, excellent!

On sort juste à temps du resto pour voir le coucher de soleil. A ce propos, sur le front de mer, il y a une citation de je ne sais plus qui: «Cromer est une des seules ville où en été de la chambre de son hôtel, on peut voir le soleil se lever sur la mer et se coucher sur la mer». En effet, la côte donne plein nord et en été le soleil fait plus que 180° dans le ciel...

 

Une dernière petite rando sur la falaise, et on s'en retourne par une route plus directe, qui passe par Norwich, où il faudra retourner rien que pour voir la belle cathédrale.

 

Une anecdote sur les falaises de Cromer, qui apparaissent dans une oeuvre que j'ai chantée avec Dodecavoce à Paris l'an dernier. c'est une Nonsense Song de Matyas Seiber, sur un texte d'Edward Lear:

There was an old person of Cromer,

Who stood on one leg to read Homer;

When he found he grew stiff

He jumped over the cliff,

Which concluded that person of Cromer

 

En tout cas une journée bien remplie qui mérite le label Express™ mis au point par Yves et moi au Québec...

AAM & KCC: un «must see»

 Je m'explique: Academy of Ancient Music & King's College Choir.

 

Il se produisaient dans la chapelle du King's College samedi soir. Autrement dit, un orchestre exceptionnel, un choeur exceptionnel et un cadre exceptionnel!!

 

Le King's College Choir est composé de 6 basses, 4 ténors, 4 altos (hommes), et 16 garçons pour les voix aigues. La plupart de parties solos sont effectuées par des membres du choeur. Il est dirigé par le même chef que le choeur du CUMS avec lequel j'ai chanté!!

 

L'Academy of Ancient Music joue sur instruments anciens, je suis toujours autant impressionné par les trompettistes et leur bout de tuyau...

 

Ils ont joué des oeuvres de Purcell et de Handel (dont «Zadok the Priest» et «Let God Arise», éclatants!).

 

Et j'ai le programme de la saison prochaine de l'AAM, avec entre autres, à Londres ou à Cambridge:

- L'intégrale des concertos brandebourgeois de Bach

- La Passion selon St-Jean de Bach

- Le Messie de Handel

- La Messe en Si de Bach

- La Passion selon St-Matthieu de Bach

Rire

 

mardi 24 juillet 2007

Une histoire belge...

Et après on dit que les français inventent les histoires belges...

 

Après avoir vu le reportage de la RTBF (ci-dessous), y'a de quoi se poser des questions!!!

 


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Que s'est-il passé un 24 juillet...

Tout d'abord, il y a 35 ans, ma soeur Cécile naissait. Bon anniversaire!!

 

Et il y a 40 ans:

C'est une immense émotion qui remplit mon cœur en voyant devant moi la ville de Montréal française. Au nom du vieux pays, au nom de la France, je vous salue. Je vous salue de tout mon cœur ! Je vais vous confier un secret que vous ne répéterez pas. Ce soir ici, et tout le long de ma route, je me trouvais dans une atmosphère du même genre que celle de la Libération. Et tout le long de ma route, outre cela, j'ai constaté quel immense effort de progrès, de développement, et par conséquent d'affranchissement vous accomplissez ici et c'est à Montréal qu'il faut que je le dise, parce que, s'il y a au monde une ville exemplaire par ses réussites modernes, c'est la vôtre ! Je dis c'est la vôtre et je me permets d'ajouter c'est la nôtre.

Si vous saviez quelle confiance la France réveillée, après d'immenses épreuves, porte vers vous. Si vous saviez quelle affection, elle recommence à ressentir pour les Français du Canada. Et si vous saviez à quel point, elle se sent obligée à concourir à votre marche en avant, à votre progrès ! C'est pourquoi elle a conclu avec le gouvernement du Québec, avec celui de mon ami Johnson, des accords, pour que les Français de part et d'autre de l'Atlantique travaillent ensemble à une même œuvre française. Et, d'ailleurs, le concours que la France va, tous les jours un peu plus, prêter ici, elle sait bien que vous le lui rendrez, parce que vous êtes en train de vous constituer des élites, des usines, des entreprises, des laboratoires, qui feront l'étonnement de tous et qui, un jour, j'en suis sûr, vous permettront d'aider la France.

Voilà ce que je suis venu vous dire ce soir en ajoutant que j'emporte de cette réunion inouïe de Montréal un souvenir inoubliable. La France entière sait, voit, entend, ce qui se passe ici et je puis vous dire qu'elle en vaudra mieux.

Vive Montréal ! Vive le Québec !

Vive le Québec libre !

Vive le Canada français ! Et vive la France !

 

Le tout en images:

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lundi 23 juillet 2007

Exception éditoriale: job!


Une fois n'est pas coutume, je vais vous parler de... mon travail.

 

Ceci notamment pour faire taire les rumeurs, injustifiées, quant à mon manque d'activité. En effet, lors du quizz ayant agrémenté le soirée du 14 juillet, à la question: «Depuis quand Nicolas travaille-t-il vraiment?», une équipe a répondu: «Demain ou peut-être lundi» Agressif...

 

Non non non, j'ai même des résultats, que par souci de confidentialité je ne pourrai dévoiler ici Tire la langue...
En ce moment, en dehors des études plus concentrées sur mes compétences (physico-chimie), je me plonge dans un cours de mécanique des roches et de poroélasticité (interaction fluide/roche), pour mieux comprendre ce qui se passe sous terre quand on fore...

 

Mais jeudi dernier, on a eu la visite du CTO de Schlumberger (Chief Technology Officer = Directeur Scientifique). Il reporte directement au CEO (Chief Executive Officer = PDG = Dieu...), Andrew Gould. Il venait voir l'équipe dans laquelle je travaille (Drilling & Telemetry).
On a donc tous fait le grand show pour lui montrer les derniers avancements.
Ce à quoi il a répondu: «La prochaine fois je viens avec Andrew».

 

On aura donc la visite de Dieu!!! Déjà la semaine dernière on a eu une réunion préparatoire à la réunion, alors je n'ose pas imaginer la prochaine fois... 

A l'eau!!!

Heureusement, je vis dans la région la «plus sèche» d'Angleterre... Parce qu'ailleurs, c'est le déluge!!!

 

Enfin bon, on est bien arrosé quand même... Des trombes d'eau sont tombées vendredi après-midi (heureusement ça s'est calmé pour pouvoir aller au pub au sec Tire la langue).

Samedi, mis à part une belle éclaircie dans l'après-midi qui a d'un coup rappelé qu'on était en juillet au vu de la chaleur du soleil, c'était bien mouillé, dont un gros orage vers 18h30. Quand on a prévu un barbecue avec des amis, ça finit avec la viande qui cuit dehors et le repas qui se fait dedans.

 

Aujourd'hui, je suis parti ce matin au sec, mais avec tout mon «rain gear» (équipement contre la pluie) dans un sac: bottes, veste et pantalon imperméables. D'habitude quand je les ai avec moi , il ne pleut pas, mais aujourd'hui c'était un peu inévitable vu la grande zone de pluie forte qui s'abat sur le Sud de l'Angleterre... Ca m'a donc servi en rentrant, et j'ai pu rester au sec.

 

Demain il devrait y avoir du soleil, et pas le moyen d'en profiter...

lundi 16 juillet 2007

Poème du jour

Toujours dans le même livre, y'a un poème de Pablo Neruda, que je trouve particulièrement bien écrit!

 

Qui se meurt?

Meurt lentement celui qui devient esclave de la routine, répétant tous les jours les mêmes trajets, qui ne change jamais de marque, qui refuse de porter une nouvelle couleur ou de parler à un inconnu.

 

Meurt lentement celui qui évite la passion, celui qui préfère le noir sur le blanc et les points sur les «i» à un tourbillon d'émotions, celles-là même qui redonnent la flamme dans les yeux, le sourire aux bâillements et le coeur aux erreurs et aux sentiments.

 

Meurt lentement celui qui ne bouscule pas la table quand il est insatisfait de son travail, qui ne risque jamais de perdre le certain pour l'incertain afain de réaliser ce rêve qui le garde éveillé, qui ne se permet pas au moins une fois dans sa vie de fuir les conseils raisonnables et sensés.

 

Meurt lentement celui qui ne voyage pas, ne lit pas, n'écoute pas de musique ou ne voit pas la beauté en lui-même.

 

Meurt lentement celui qui détruit son propre amour, celui qui refuse l'aide des autres.

 

Meurt lentement celui qui passe son temps à se plaindre de se malchance ou de la pluie incessante.

 

Meurt lentement qui abandonne un projet avant même de le commencer, qui ne se pose jamais de questions sur un sujet qu'il e connaît pas ou qui ne répond pas lorsqu'on l'interroge sur quelque chose qu'il connaît.

 

Meurt lentement qui ne partage pas ses émotions, joyeuses ou tristes, qui ne fait pas confiance, qui n'essaie même pas.

 

Meurt lentement qui n'essaie pas de se surpasser, qui n'apprend pas de chacune des embûches sur le chemin de la vie, qui n'aime ni ne se laisse aimer.

 

Evitons de mourir à petit feu, en se rappelant toujours qu'être en vie exige un effort beaucoup plus grand que le simple fait de respirer.

Week-end estival - Très bon livre québécois

Alors qu'ici à Cambridge, on atteint péniblement 23°C, il a fait une chaleur presque caniculaire en Alsace ce week-end!

En atterrissant vendredi soir, l'extérieur de l'avion s'est recouvert de buée, on ne voyait plus rien à travers les hublots, je me demandais si j'étais aux Caraïbes!!!

 

Samedi soir, grosse fête à la maison pour les 60 ans de Papa et mes 30 ans... 40 personnes, la bière, le vin et le crémant ont coulé à flots. Le Pimm's que j'avais ramené n'a pas plu à tout le monde, mais certains ont apprécié ...

Durant les 2 jours, on a bien pu profiter de la piscine, heureusement!!!

 

Puis retour vers un Londres moins brûlant dimanche soir. Vivement qu'EasyJet change ses horaires, que je puisse prendre l'avion qui part et revient à Stansted (30min de chez moi), parce que Heathrow est vraiment à perpèt (2h30 pour arriver chez moi...).

 

Bon du coup j'ai eu le temps de lire un bouquin excellent: «Asphalte et vodka», de Michel Vézina, un québécois.

C'est un road-trip qui raconte la vie de deux trompettistes habitués à jouer l'été sur un paquebot, dont un qui a vécu 60 ans aux Etats-Unis, du coup c'est écrit en «anglo-québécois», 'faut parfois lire à haute voix pour comprendre!

Un extrait, Chapitre 5, accrochez-vous!

 

«Cinquante-huit ans back, j'parta d'St. Louis hec ma trumpet dans un ti-bag t'sour d'mon bras. Sul pouce din trucks de pitoune pis down par le plus court des chemins pour Morial. C'éta t'en 1945, les pommiers éta d'jà bin blancs che nous pis en ville les pommes commença d'jà à pousser.

J'ai soufflé dans mon horn presque toué jours depuis c'te temps-là. Hec des Nèg' pis des Juifs, hec des hunkies pis des junkies, dans toutt les villes pis toutt les voitures de toutt les trains, dans toutt les chars pis toutt les rues, les bars pis les clubs, pis ça, de Boston jusqu'à down New Orleans, all the way to Chicago, Frisco pis même à North Bay en Ontario. I'm soixante et quatorze now... That means que quand qu'chu parti d'St. Louis d'Gaspe Peninsula, j'éta quinze ans. J'ai toujours dit St. Louis d'Gaspe Peninsula because tout l'monde y pense que j'viendre d'St. Louis Missouri si j'leu dit yinque St. Louis!

J'éta quinze pis beau jeune homme à part de t'ça... Non non non, j'ai pas fait trop trop des shops pis des factries, non non non. Le ti-peu qu'j'ai faite, j'me su faite crisser dwors assez fast! Tiens ta paye dans ton ti-cul pis get the fuck out o' here si tu veux pas mon pied!!

Le horn ent les dents, j'me metta dwors pas loin d'la porte pis, en sortant d'la shop, les colleagues me donna quek cennes pour que j'peuve manger...

Ca, j'ai fait ça long time...

The truth is que j'ai jamais arrêté d'faire ça. Jama...

Astheure j'ai une manière de caravan de vra gipsy à moé dret by Lafayette, Louisiana. C'est la que j'crash ent les gigs, des fois. C'est là qu'Madame Louise a m'a hooké entéka. Mais ça jama été che nous comme up there... Là qu'c'est mon bed pis c'est toutt, quand que j't'encore sober assez pour me rendre.

Mais c'est pas là pantoute qu'j'envie d'chesser, pahempe...

A swèr, c'est la fin d'une grosse gig. My last pis ultimate. Ma darniére. L'air de rien, hec ma tite roulotte pis mon char pis les tcheuks grants qui m'restent, j'pourra aussi ben sticker down here, hec pu besoin d'grand-chose... D'icitte à c'que j'crève...

A swèr chu s'posé prendre ma r'traite d'la route... Mais at le même time, j'aimera ça r'voir St. Louis d'Gaspe Peninsula, christ. Arriver wère mon père pis ma mère pis leu montrer qui peuvent être contents pis fiers de leu gars.

A partir d'à swèr y'aura pu d'matantes à faire danser en ligne, mon Ti-Jean. Me su t'appelé Carl White toute ma christ de vie! A swèr, j'roule pour r'viendre Charles Leblanc.

Ca fait soixante ans talheure...

St. Louis d'Gaspe Peninsula... Ca s'ra comme de partir au ciel les deux yeux bin grands wide open.

Jean, mon Ti-Jean, si tu m'ramènes che nous, j'te donne mon horn pis j'te donne mon char. Une fois rendu là, j'en aurai pu jama besoin.»

mardi 10 juillet 2007

Et une excellente semaine à Québec!

De retour à Cambridge, après une semaine passée au Québec.

 

Parti en bus samedi 30 juin à 3h10 de Cambridge pour l'aéroport de Luton, direction Paris. Ensuite Paris-Québec avec Air Transat (merci Total, c'est le retour du billet que j'ai pris pour revenir du Québec en octobre dernier). En Classe Club, en gros j'ai picolé pendant 6h (du bon vin, dont du vin de glace avec le dessert).

 

Arrivé à Québec, accueilli par Normand, j'ai ensuite passé la soirée avec Veronique (à présent à Ottawa, juste à Québec pour le wee-end) et Audrey (qui est partie au Pérou avec Véronique quelques jours plus tard, cf son site www.orteil.com).

Dimanche soir chez Jean-François et Andréanne, qui passeront par Cambridge en octobre!

 

Ensuite, 3 jours au vert avec Yves, Marlaine et Steve: direction le Saguenay, à Baie-Eternité. C'est le fjord le plus au sud du Canada. On s'installe au camping de la SEPAQ, sous quelques gouttes de pluie. Mais cela se calme et après une petite marche près de la rivière, on peut allumer un feu pour faire cuire les brochettes et se réchauffer (il fait vraiment pas chaud!). Après quelques bières et des guimauves au feu, on se met sous les couvertures dans la tente pour la nuit.

Mardi, temps correct mais pas trop ensoleillé, on fait une sortie en kayak, avec une guide. On sort de la baie pour s'aventurer dans le fjord, juste sous la statue de la Vierge (Notre-Dame du Saguenay). Après le kayak, petite rando qui nous a permis de voir des orignaux (juste au moment où Yves a dit «Bon moi je veux voir des orignaux»). Ils étaient pas tout près mais c'étaient mes premiers orignaux sauvages (en dehors du zoo de St-Félicien). Avant ça, on a vu des porcs-épics, puis une perdrix, c'était la journée!! Il n'aura manqué qu'un ours, qui pourtant se balladait dans les parages (plusieurs personnes l'ont vu).

Re-feu de camp le soir (avec plus de bière...). Pendant la nuit, une bestiole bouge près de la tente, mais on n'a pas su ce que c'était (si ça se trouve, juste un écureuil...).

Mercredi, on a randonné jusqu'à la fameuse statue, pas mal d'escaliers pour s'y rendre, il faut monter puis redescendre. Surpris par un gros orage sur la fin du retour, on s'en sera finalement bien sortis question météo.

On a finalement repris la route, soupé à La Baie, puis on est retourné à Québec.

Au final, grâce aux températures douces, les mouches et maringouins et autres bibittes n'ont pas frappé trop fort!

 

Jeudi, début du festival d'été, avec en concert Renaud (sa voix ne s'améliore pas) et Les Cowboys Fringants (qui ont bien mis le feu!). Comme Florent travaille dans l'organisation du Festival, j'ai pu être dans la zone réservée à la presse et aux VIP .

 

Vendredi soir, souper entre ex-colocs : chez Caroline et Philippe, avec Nico et Jeff. Caro et sa bedaine, qui pousse! J'ai récupéré le CD de l'harmonie, celui de l'enregistrement d'avril. Un beau morceau!

 

Samedi, après un classique souper sushis avec Christelle et Christian, concert du bôô Pierre Lapointe (que j'étais voir à Paris en décembre dernier). Toujours aussi bien, belles chansons (paroles et musique), beau spectacle. Il joue toujours autant et se «la pète». Du genre: «Oui je sais je suis très beau... Mais aucun d'entre vous ne couchera avec moi ce soir»... Ou bien lorsqu'il présente ses musiciens, si la foule applaudit trop fort, il rappelle «Eh oh c'est moi la vedette ici».

 

Dimanche, surprise de la part de Forent: un disque dédicacé par Pierre (toujours dans le même style d'ailleurs)!!! Merci

Après un brunch, départ pour Montréal où je passe la fin d'après-midi avec Gilles (à présent déménagé là), avant d'aller à l'aéroport prendre mon avion, le dernier vol des 3 vols quotidens d'Air France. Pas du tout plein j'ai pu prendre une rangée complète de siège et donc m'allonger.

Arrivé à Paris, changement de terminal pour prendre un avion EasyJet pour Luton, puis le bus pour Cambridge.

 

Un peu fatigué, mais passé une excellente semaine!

 

A quand la prochaine fois à Québec? Je sais pas mais pas dans trop longtemps!