vendredi 23 décembre 2011

Ой, в камышах лебёдушка

Une autre pièce chantée par le choeur lors du concert du 17 décembre, Ой, в камышах лебёдушка (Le cygne dans les roseaux).

dimanche 18 décembre 2011

Lacrymosa

Voici le Lacrymosa du Requiem de Mozart, donné hier soir au conservatoire de Novossibirsk à l'occasion du concert anniversaire des 55 ans, avec le choeur de l'université НГТУ (je suis vers la droite au dernier rang).

Lire les étiquettes...

Aujourd'hui j'ai acheté du saumon (pavé sous vide), sans trop faire attention à l'étiquette...
Et mal m'en a pris, après la cuisson je me suis rendu compte que c'était du saumon salé, donc parfaitement immangeable cuit.
Heureusement j'avais une solution de rechange pour le repas !

Autre mésaventure de la journée : une bouteille de vin d'Alsace oubliée sur la balcon, par -25°C. Forcément elle a gelé, mais solide elle n'a pas cassé. Ouf !

Bientôt en France, j'ai fait le plein de vodka (du Baïkal) et de caviar de saumon, à la grande surprise de la vendeuse au magasin (mais pourquoi vous en voulez autant ?).

samedi 10 décembre 2011

Dans la salle, puis sur scène

Depuis le début de la saison, j'assiste à environ un concert par semaine, et cette semaine ne rompt pas la tradition. Je reviens d'un récital de piano donné par Boris Berezovsky.
Virtuose sans aucun doute, il aurait presque tendance à en faire trop... Et certaines notes du piano avaient un son de casserole (un Steinway pourtant)... Enfin c'était très bon concert quand même !

Et demain, je serai sur scène avec l'orchestre dans lequel je joue. Au programme, un concerto pour deux violons de Vivaldi, puis des pièces de compositeurs français, Bizet, Saint-Saëns (Le Carnaval des Animaux, ça va me rappeler les souvenirs de l'orchestre de l'ESPCI), Debussy, Poulenc, Fauré, Offenbach.

Et samedi prochain, concert avec le choeur. Au programme des extraits du Requiem de Mozart (juste avant Noël, il n'y a qu'en Russie qu'on joue un Requiem...), et des pièces russes. Pour la petite histoire, on était censés donner le Requiem en entier avec un choeur de Moscou, mais les Moscovites ont annulé faute de sous.

Belle journée d'hiver

Beau soleil, température autour de -20°C, conditions quasi-idéales pour une journée de décembre en Sibérie !!

Du coup, promenade dans la forêt...





dimanche 4 décembre 2011

Jour d'élections en Russie...

Peu d'illusions sur les résultats, mais la Russie renouvelle son parlement (la Douma) aujourd'hui.

Le parti 'Russie Unie' de Poutine sera en tête.
Cependant, les partis d'oppositions auront peut-être quelques sièges en plus qu'avant, notamment grâce aux voix des Sibériens qui ont de moins en moins confiance dans le parti majoritaire.
Encore faudra-t-il que les fraudes ne soient pas trop importantes.

Des intimidations ont déjà eu lieu pendant la campagne. Et aujourd'hui, les sites web contestataires sont inacessibles...
Il faut aussi savoir que le fameux parti majoritaire peut se payer de la pub sur la plupart des affichages disponibles, dont les énormes panneaux au bord des routes. Forcément ça aide...

Enfin bref, comme dit un bloggeur russe, "Peut-etre qu'un jour on aura le choix pour choisir"...

dimanche 27 novembre 2011

Opéra toujours et encore

Je reviens d'une belle représentation de la Traviata.
C'est mon quatrième opéra ce mois, après Yolande de Tchaïkovsky, La Bohème, Carmen et Tosca.
Tous les spectacles d'une très grande qualité, et le ténor de ce mois a une très belle voix (bien meilleure que celui du mois précédent).
Je commence vraiment à avoir mes habitudes, la 'babouchka' du vestiaire me connaît maintenant et accroche mon manteau tout près du bord comme ça quand je reviens après le spectacle, je l'ai rapidement !
Samedi prochain, Faust de Gounod, avec le fameux Air des Bijoux (de la Castafiore, qui ne le chante pas dans le film de Spielberg, ma plus grande déception du film...).

Puis en décembre ce sera tout, j'ai déjà vu tous les autres spectacles du mois. D'ici là il y aura peut-être assez de neige pour faire du ski. Il gèle depuis début novembre et c'est sous-poudré de blanc mais c'est un peu juste pour l'instant... Un comble !

En janvier il n'y a que Madame Butterfly que je n'ai pas encore vu à Novossibirsk, je prendrai certainement un billet.

dimanche 20 novembre 2011

Cuisses de poulet à la Bonemine

Suite à une demande de JF, voici la recette des cuisses de poulet à la Bonemine.

Pour la petite histoire, c'est une recette qui vient d'un livre de recette qu'on a offert à Linda quand elle avait autour de 10 ans, intitulé La cuisine avec Astérix, pour petits Gaulois débrouillards et gourmands.

Donc, voici (avec traduction pour le Québec...):

Ingrédients (pour 4) :
4 cuisses de poulets
4 c. à soupe (c. à table) de moutarde (de Dijon)
8 fines tranches de lard fumé (à défaut, bacon fumé)
2 oignons
200 g de crème fraîche (crème à cuisson ou crème champêtre)
sel, poivre

Préparation :
Découpez les oignons en rondelles et disposez-les dans un plat allant au four.

Tartinez chaque cuisse de poulet de moutarde, ajoutez le sel et le poivre et enroulez de 2 tranches de lard fumé.

Posez les cuisses de poulet sur les oignons et recouvrez de crème fraîche.

Mettez le plat au four préchauffé à th.6 (180°C, 350F), pendant 1 heure.

Accompagnez de petits pois.

Bon appétit !

mercredi 2 novembre 2011

Photos du Queyras

J'hésite à faire un récit détaillé de la semaine dans le Queyras... Il suffit de regarder les photos et tout est dit !

Cliquez ici pour un diaporama plein écran (tapez ensuite F11 pour le plein écran).

lundi 31 octobre 2011

Neige !

À la fois dans les Alpes la semaine dernière (récit et photos à venir), et à mon retour ce matin à Novossibirsk.

Pas encore énormément, mais les températures restant négatives toute la journée, elle tient bien. Du coup, c'est le bazar sur les routes, la moitié des gens n'ayant pas encore changé leurs pneus (malgré les annonces répétées des autorités). Ça va devenir moins drôle d'aller en ville pour quelques temps.
La Niva a démarré sans problème ce matin, et la couche de neige poudreuse a vite été enlevée. Seul hic : un des pneus était à moitié à plat. Après regonflage, il a l'air de tenir. À suivre de très près.

dimanche 16 octobre 2011

Paradoxe sibérien

En ce 16 octobre, on atteint presque 20°C dehors, sous un grand soleil. Malgré tout, les arbres sont déjà nus et la végétation prête pour l'hiver !
Fenêtre grandes ouvertes (car le chauffage est déjà en route), longues balades dans la forêt, on profite des derniers sursauts de chaleur avant le froid qui immanquablement finira par arriver.
Moscou a d'ailleurs déjà eu sa première neige...

Je serai absent de Novossibirsk pendant deux semaines, et il y a de fortes chances qu'à mon retour cela ait changé. J'ai installé mes pneus cloutés hier pour être sûr.

dimanche 9 octobre 2011

Immersion opératico-balletique avec des Suisses...

Titre étrange de prime abord, mais facile à expliquer...

Depuis jeudi soir, j'accueille un couple de Suisses, Mikhaél et Tatjana, qui traversent l'Asie centrale en moto (une BMW de 1980). Ils arrivent de la Mongolie et ont traversé l'Altaï pour s'arrêter à Novossibirsk le temps d'obtenir leurs visas pour l'Ouzbékistan.

Cela devient une tradition, je leur ai proposé d'aller à l'opéra vu que j'avais déjà un billet pour La Bohème de Puccini hier soir. Très intéressés, on est donc allés en ville et on a pu acheter deux billets supplémentaires. Une fois de plus, très bon spectacle, avec des chanteurs que je commence à reconnaître de semaine en semaine, dont toujours le même ténor qui manque un peu voix pour remplir la salle...
Ce midi, en revenant de ma répétition d'orchestre, un pot-au-feu bien mijoté par Mickaël attendait. En digestif, un petit génépi en discutant montagnes...
Et ce soir, après l'opéra on va à un ballet, La Belle au Bois Dormant de Tchaïkovsky.

Et Elena, ma 'fournisseuse' de billets d'opéra et de ballet, est venue m'apporter les billets pour cinq spectacles en novembre et décembre : Yolande (Tchaïkovsky), Carmen, Tosca, Traviata et Faust. De quoi m'occuper !

mercredi 5 octobre 2011

5 ans

Il y a 10 ans, je commençais ma thèse.
Il y a 7 ans, je la finissais et partais pour Québec.
Il y a 5 ans (déjà), je quittais le Québec et commençais à travailler chez Schlumberger.

Depuis lors, cinq mois à Paris, un an et onze mois à Cambridge, deux mois à Paris, et deux ans et demi à Novossibirsk.

La suite ? Pour l'instant inconnue, quelques pistes...

vendredi 30 septembre 2011

Un mois complet à Novossibirsk...

Ça arrive, rarement, mais ça arrive ! Mois de septembre au complet à Novossibirsk.

Et quel est le bilan ? Et bien heureusement des activités se sont présentées :
- reprise de la chorale (concert dimanche au centre culturel russo-allemand à l'occasion de la fête nationale allemande lundi 3 octobre).
- reprise de l'orchestre, avec pièces françaises : Pavane de Fauré, Carnaval des Animaux de Saint-Saëns (ça me rappelle l'époque de l'orchestre de l'ESPCI...).
- visite de couchsurfeurs (comme annoncé, USA, Israël et France)
- ballet : ouverture de la saison avec Spartacus de Khatchaturian, dans la même mise en scène que celle que j'ai vue à Moscou il y a 2 ans, mais toujours aussi impressionnant.
- opéra : avec les couchsurfeurs français, La Dame de Pique de Tchaïkovsky, très bien également.
- la reprise des séries américaines (que je télécharge... chut... le lendemain de leur diffusion) : Desperate Housewives, Glee, The Big Bang Theory, Pan Am (une nouvelle série qui se passe dans les années 60 autour de la compagnie aérienne Pan Am).
- du beau temps, permettant de se balader sous le soleil et les couleurs d'automne ('l'été des bonnes femmes' en russe).

Et au boulot on a eu la visite de plusieurs 'grands chefs', donc ça nous a aussi pas mal occupés. Bon la première visite a été plutôt frustrante, car dû au retard pris dans l'agenda (comme toujours), il ne s'est arrêté que vingt secondes devant notre projet...

mardi 13 septembre 2011

Premier givre

Juste un petit mot histoire de maintenir à jour mes chroniques météorologiques, ce matin, les voitures qui étaient restées toute la nuit sur le parking de Schlumberger étaient givrées...

dimanche 11 septembre 2011

Il y a dix ans...

La journée avait commencé normalement, j'étais en début de thèse, chez Essilor à Saint-Maur près de Paris.
Vers 16h (10h à New-York), on reçoit un courriel disant qu'étant donnés les récents évènements survenus aux Etats-Unis, tous les voyages professionnels sont suspendus jusqu'à nouvel ordre.
A partir de là c'est la confusion, les sites de nouvelles sont tous inaccessibles, on reçoit des bribes d'information. Ce n'est qu'en arrivant chez moi et en allumant la télé que je prends pleinement conscience de ce qui est arrivé. Les images tournaient en boucle, les commentateurs n'avaient réellement rien à dire...
L'histoire aurait pu en rester là, mais ma cousine Dominique avait pris l'avion le matin depuis Francfort en direction de San Francisco, elle n'y a bien entendu pas atterri. L'avion a fait demi-tour et est retourné en Allemagne (Leipzig, l'aéroport de Francfort étant complet). Ses parents n'ont eu que très peu d'informations de la part de Lufthansa, ce furent des heures bien angoissantes.

J'étais en haut de la tour sud du World Trade Center par deux fois, moins de deux ans auparavant, pendant le stage de six mois que j'ai effectué dans le New Jersey en 1999. J'ai des photos, à présent précieuses !

vendredi 2 septembre 2011

Lituanie, USA, Israël, Suisse, France...

Non, ce ne sont pas mes prochains voyages (quoique...), mais les pays d'où viennent les couchsurfers qui s'arrêtent chez moi.

Après un couple de Lituaniens, avec un bébé de huit mois et un huskie, qui traversent l'Asie centrale en van Volkswagen (très hippies...), puis un couple d'Américains fraîchement mariés qui partent un an autour du Monde, je m'apprête à recevoir un Israélien dimanche.

Des Suisses avaient prévu de passer chez moi mais optent finalement pour une auberge en ville, mais j'irai certainement prendre un verre avec eux.
Ensuite, un couple de Français qui partent autour du Monde (décidément, tous ces tours du Monde, ça va me donner envie...). Amateurs d'opéra, je leur ai proposé de m'accompagner voir La Dame de Pique de Tchaikovsky !

Et pour finir le mois de septembre, un Français traverse la Russie en vélo et s'arrêtera chez moi.

En tout cas ça me fait voir du monde !!

mercredi 31 août 2011

Bref retour en Alsace

Ce weekend, j'ai fait un bref retour 'aux sources'...

Parti samedi matin de Novossibirsk, en transit via Moscou et Paris pour arriver à Mulhouse avec 1h30 de retard (ça a déjà commencé par du retard au départ du premier vol, un transfert sur un autre Moscou-Paris, mais j'étais à l'heure pour le dernier vol, qui lui avait également du retard). Pour une raison non précisée, ils ont dû changer d'appareil, et du coup ils ont changé de compagnie. Au lieu d'être opéré par Regional, le vol était opéré par City Jet, et du coup ils cherchaient un équipage pour l'avion (y a-t-il un pilote dans l'avion ?).

Bref, j'étais samedi soir à Lautenbach...
Le but étant dimanche midi, repas sur les crêtes vosgiennes à l'occasion des 40 ans de mon frère Laurent, précédé d'une courte randonnée pour se mettre en appétit.
Famille et amis, au total une cinquantaine, ça m'a permis de voir tout plein de monde d'un coup, ça m'a fait bien plaisir !

Et c'est beau l'Alsace vu depuis les Vosges !


Retour à Novossibirsk lundi pour une arrivée mardi matin, sans retard (comme presque tous les vols retour...).

vendredi 26 août 2011

De Moscou à Vladivostok, l’aventure de la Transsibérienne

C'est une des Séries d'été du journal suisse Le Temps.

Des journalistes ont décidé de traverser toute la Russie, de Moscou à travers la Sibérie jusqu'à Vladivostok, non par le fameux train transsibérien, mais par la route !
Depuis peu, une route goudronnée relie en effet un bout du pays à l'autre.

Ils ont fait ça en douze étapes, détaillées sur le site du Temps.
Pour y accéder, il faut s'enregistrer sur le site, c'est gratuit et ça prend deux secondes.

samedi 13 août 2011

Profitons un peu de l'été sibérien

Quand même, le peu de l'été que j'aurai passé à Novossibirsk, il y a eu de belles journées, dont aujourd'hui.

Avec Dan, Lena, Bruno, Katya et le petit Denis (ainsi qu'Ourmik le chien), on a décidé de changer un peu de décor et d'aller un peu plus au sud au bord du lac (qui je vous le rappelle ou vous l'apprends fait 150 km de long sur entre 5 et 10 km de large).
On est donc parti, avec barbecue et de quoi faire de chachliks, sur la route qui de bien goudronnée passe à mal goudronnée, puis à non goudronnée.

Dan était déjà dans ce coin une fois avec des collègues mais ne se souvient pas trop où sont les accès au lac. On demande donc à une babouchka, qui nous envoie du mauvais côté. On cherche un peu, s'engage sur des routes pas praticables, on finit par faire demi-tour et trouver quelqu'un qui nous envoie sur la bonne route.
Mais ce n'est pas tout, car on a beau savoir que n'importe quel chemin qui part à droite de la route principale descend vers le lac, ils ne sont pas tous praticables...

Bon on finit par en trouver un correct, et on arrive au bord du lac, à un bel endroit.
Mais nous qui pensions être seuls, il y a un peu de monde (mais beaucoup moins comparé à ce qu'a dû être le lac à côté de chez nous aujourd'hui).

On peut enfin préparer à manger (il est près de 14h). L'après-midi se passe bien, tranquillement.







vendredi 5 août 2011

Le récit des deux semaines en Autriche

Voici donc le (long) récit des deux semaines en Autriche, largement inspiré du blogue de JF (avec sa permission).

(7 juillet 2011)

Je pars de Paris tôt le matin pour attraper mon vol à Roissy vers Vienne (Nikki Air). J’arrive à l’heure, avant l’avion des Québécois qui viennent directement de Montréal.

Ils ont un peu de retard, et ils mettent plus d’une demi-heure à sortir avec leurs bagages. Deux filles de l’agence de Vienne nous attendent pour nous présenter le chauffeur Martin (qui parle un peu anglais et avec qui tout est ‘no problem’).

Il fait très beau à Vienne. On embarque les bagages et finalement on n’aura pas besoin de la petite remorque. Ça sera plus simple ainsi car le chauffeur doit rouler plus lentement avec cette dernière.

On part vers 13h. Le trajet jusqu’à Innsbruck est interminable, surtout pour mes amis qui ont déjà enchaîné le bus de Québec à Montréal et l’avion de Montréal à Vienne... On arrive vers 20h. L’hôtel est parfait. On monte les bagages et on prend notre premier repas en Autriche. Le tout accompagné de bière et de vin.

Première balade nocturne en ville, qui est très jolie d’ailleurs. Cependant il ne fait pas très beau. Il pleut même un peu. On se boit une dernière bière (pour la journée, mais certainement pas pour le séjour) et retour à l’hôtel.

(8 juillet 2011)

Ce matin il ne fait pas très beau. Cependant la pluie ne durera pas. On commence la journée par une visite d’Innsbruck avec guide. Au début dans le bus et après à pied. Cette ville est superbe. Au fond d’une vallée avec les Alpes tout autour. Pour dîner, un schnitzel, repas très typique. Il s’agit d’une escalope de porc panée. Avec de la compote d’airelles, c’est très honnête.

En après-midi on monte les 148 marches du beffroi d’où la vue sur la ville et les environs est excellente. On poursuit avec la visite du Hofburg, i.e. le palais. C’est un palais bien modeste. En plus la guide ne parlait pas très bien le français.

Comme dernière visite de la journée on se rend au Musée Swarovsky. C’est un endroit assez intéressant. C’est de l’art moderne où comme on pourrait s’en douter on met en valeur le cristal. Les dames et demoiselles du groupe sont cependant bien plus intéressées par la section magasin…

On commence la soirée par le concert d’un excellent ensemble de cuivres suisse, donné dans la cour du palais Hofburg dans le cadre du festival d’été. Le tout accompagné d’un vin autrichien tout à fait honnête (le seul du séjour je dois dire).
On finit par une pizza dans un lieu un peu branché (on est entourés de plein de 'Justin Bieber', coupe de cheveux visiblement à la mode en Autriche).

(9 juillet 2011)

Ce matin le soleil brille de tous ses feux. On part tôt et on prend le téléphérique (le premier de la journée à 8h30) jusqu’à Hafelekar à 2324 mètres au dessus d’Innsbruck. La vue d’en haut est absolument fantastique. On part donc pour une randonnée de 4h30 au total. On se rend jusqu’à Pfeishütte. Les paysages sont très beaux. D’un côté c’est la vallée d’Innsbruck. De l’autre, c’est très sauvage. Que des montagnes à perte de vue. On fait une pause à Pfeishütte histoire de boire un p’tit café et de manger un gâteau de Linz qui nous permet de refaire nos forces. Au retour je me tord la cheville, ce qui me vaudra un bandage pendant les quelques jours suivants (merci à nos médecin et infirmier du groupe).

En après-midi on fait une courte visite au zoo alpin d’Innsbruck. Il s’agit de la faune locale. Lynx, loutre, bouquetins des alpes, loups et plusieurs sortes d’oiseaux sont au rendez-vous, ainsi qu’orignaux et castors, pas très dépaysant pour mes amis Québécois !

Je rentre ensuite à l’hôtel pour faire un peu de lessive (pas très passionnant mais indispensable).

En soirée, on se rend au concert d’une harmonie autrichienne. Répertoire très classique et un peu ennuyeux. Peu de monde reste tout le concert. Ensuite on rentre à l’hôtel et on termine la soirée au bar. Ambiance très festive.

(10 juillet 2011)

Temps absolument radieux ce matin. On quitte Innsbruck à 9h30 et deux heures plus tard nous sommes à Salzburg. Cet hôtel sera le meilleur des quatre.

En après-midi on commence par une visite de la ville avec guide. La dame est vraiment excellente. C’est une ville très jolie, avec la Salzach qui coule tout doucement. Il y a une haute colline et une forteresse au sommet. C’est la ville de Mozart.

En fin d’après-midi on retourne à l’hôtel. JF a demandé à utiliser une de leurs salles de conférence pour qu’on s’improvise une petite répétition. Bon, c’est sûr que nous n’avons pas de lutrins ni d’instruments de percussion mais on se débrouille avec les tables et nos boîtes d’instruments. Ça dure environ une heure et c’est une bonne chose de pouvoir jouer un peu. Tout le monde est content et soulagé !

Ensuite nous retournons en ville et on soupe dans un petit resto tout simple accompagnée de bière locale. Nous sommes sur la terrasse et c’est bien agréable (là je cite JF car je ne me souviens absolument plus où on a mangé). On se balade encore un peu et là le ciel devient très menaçant. Il va pleuvoir pas mal en fin de soirée et pendant la nuit.

(11 juillet 2011)

Grosse journée de visite.

On commence par séparer le groupe en deux. Je fais partie du groupe qui commence par la visite de la maison où Mozart a résidé pendant de nombreuses années à partir de l’âge de 17 ans. On y retrouve un piano sur lequel il a joué. Il y a plein d’extraits musicaux avec l’audio-guide qu’on utilise pour faire la visite. C’est correct sans plus.

On se déplace ensuite vers le lieu de naissance de Mozart et on croise l’autre demi-groupe qui en revient. C’est là qu’il a vécu jusqu’à l’âge de 17 ans, avec sa famille. Il y a quelques instruments sur lesquels il a joué. Entre autres un petit violon qui a été récemment utilisé par un jeune prodige japonais lors d’un concert. La guide que nous avions est excellente cette visite est plus intéressante que la première.

Dîner à l’Hôtel Elefant. Nous sommes dans une petite salle fermée avec de vieux tableaux sur les murs. En plus la nourriture est excellente (sauf pour les quelques uns qui n’aiment pas le poisson).

On continue la journée de visite avec le Festung, i.e. la forteresse hautement perchée sur la colline. Ça ne vaut pas la tour de Londres. Par contre la vue sur la ville en bas est superbe.

Au moment de repartir on s’aperçoit qu’on a égaré Claudine. On la cherchera en vain pendant 35 minutes (en communiquant grâce aux quelques téléphones portables qui marchent, dont le mien). On se dirige donc vers Hellbrunn et ses fontaines truquées… et on retrouve Claudine (ça s’est réglé par un taxi et 12 euros !). Très amusant, des jeux d’eaux actionnés par le guide, qui arrosent les touristes. En faisant attention, ceux qui ne veulent pas être mouillés peuvent facilement remarquer que les endroits où le sol est mouillé sont les endroits à éviter…

Les jardins sont bien intéressants également.

En soirée on se rend à la Augustiner Bräu. C’est un endroit franchement excellent. Il doit bien rentré au moins 1000 personnes sur la terrasse. Pour avoir une bière on procède comme suit : on se prend un bock dans une espèce d’armoire. C’est 500 mL ou un litre (bien entendu je prends un litre). On paie à un caissier. On va rincer le bock à l’eau sous un robinet. On se fait remplir le bock à même un tonneau.

On est une quinzaine et on rigole bien.

(12 juillet 2011)

Aujourd’hui visite des grottes de glace de Eisriesenwelt. La météo est parfaite. On fait 45 de minutes de bus pour s’y rendre. La dernière partie du trajet est absolument magnifique. Route en lacets, petits villages alpins avec maisons toutes décorées de fleurs. On passe à côté de Werfen et de son magnifique château médiéval hautement perché sur une colline. La dernière montée fait 18%, le chauffeur maîtrise vraiment bien son bus, à en faire crier les gens qui sont en avant quand il est en porte-à-faux au-dessus du vide !

Arrivés au site il faut déjà grimper l’équivalent de 80 mètres et prendre un téléphérique qui, en trois minutes, nous fait passer de 1080 mètres à 1575 mètres. Ensuite il y a un autre 65 mètres à monter à pied. La vue sur la vallée et les montagnes autour est splendide.

On attendra un peu en haut car tout le monde y va à son rythme et le téléphérique, assez petit, ne prend qu’une dizaine de personnes à la fois.

La visite de la grotte de glace dure 70 minutes et est franchement spectaculaire. On marche sur une distance de un kilomètre et on doit monter et redescendre 700 marches. Il y fait zéro degrés Celsius.

Les gens apprécient beaucoup cette visite.

Pour le reste de la journée ça se résume pas mal à ce qui suit : dîner sur une terrasse avec bière, visite de la Brasserie Stiegl avec dégustation de différentes bières, bière sur la terrasse (au sixième étage, vue superbe sur la ville) de l’Hôtel Stein et pour terminer une assez authentique flamenküche encore une fois accompagnée de bière locale.
On finit à l’hôtel à devoir se précipiter vers le bar (il n’est que 23h) pour demander 10 bières avant que le barman (pas sympa contrairement à ceux des autres jours) ne s’en aille.

(13 juillet 2011)

Ce matin départ à 9h30 en direction du petit village de Hallstat. Ce dernier, situé à 1h15 environ de Salzburg, est extrêmement touristique. En même temps il est superbe. Situé sur le bord d’un lac, ses maisons sont toutes parfaitement entretenues. On y restera en tout trois heures. On a donc le temps de dîner et d’en faire la visite.

À noter une petite chapelle qui contient des crânes tout colorés et tout plein d’autres ossements. C’est une curieuse coutume. Les gens qui le désirent doivent se faire enterrer et après une quinzaine d’années, ils récupèrent le crâne et il est peint de différentes couleurs.

De là on se dirige vers Schladming afin de rencontrer la coordonatrice du festival Mid Europe. On trouve sans trop de difficultés et on nous remet des programmes des différents concerts.

On reprend la route vers le petit village de Haus, qui est un partenaire du festival. C’est tout près, à 10 minutes de bus seulement. L’église est très jolie. Nous avons tout ce qui faut : lutrins, chaises, instruments de percussion.

On s’installe et on se fait une répétition d’une heure environ. Le concert, de 18h00 à 19h30 se déroule très bien. Pour qu’il soit parfait il aurait manqué quelques dizaines de spectateurs de plus. Mais bon, ceux qui sont là semblent avoir bien apprécié.

Souper bien arrosé de bière et de vin autrichien dans un petit resto bien pittoresque juste à côté de l’église.

(14 juillet 2011)

Ce matin, avant-midi libre. Avec Lucie on se promène et faisons quelques achats. Le temps est gris, et la ville est bien moins jolie que sous le soleil.

Dîner dans un resto chinois avec Andréanne et JF qu’on retrouve par hasard en ville. Il pleut.

On quitte à 14h00 pour Schladming avec nos instruments, nos partitions et nos costumes de concert. Le trajet d’une heure est assez ordinaire. Il pleut et on est un peu découragés vu que le concert est sur une scène extérieure. Finalement on arrive et après avoir cherché pas mal la scène sur laquelle aura lieu le concert on réussit à s’installer. C’est un peu à la bonne franquette. On dépose les boîtes d’instruments dans un coin de la scène. Pour les spectateurs, ce sont des tables où les gens peuvent s’assoir en mangeant et en buvant. Les odeurs de saucisses grillées font envie à plus d’un musicien…

Le concert se déroule bien. Finalement nous avons un toit mais de toute façon il ne pleut pas. Là aussi il aurait pu y avoir un peu plus de spectateurs.

Sitôt terminé nous nous dirigeons vers l’Hôtel de la poste où nous avons droit à un festin avec entrecôtes et spectaculaire dessert.

Nous avons deux heures ensuite pour aller écouter les autres groupes. Mais en général ce n’est pas très intéressant. Mais l’ambiance qui règne est excellente. Il y a aussi un défilé avec fanfare et flambeaux.

(15 juillet 2011)

Départ à 9h00. On fait un petit crochet vers Mondsee pour voir une église utilisée comme lieu de tournage dans le film « La mélodie du bonheur ». C’est là que le Baron Von Trapp et Maria se marient. Elle est superbe, et comme toutes les églises baroques contient des squelettes de martyrs ou Saints.

Ensuite on poursuit jusqu’à St Gilgen, lieu de départ de notre tour de bateau de 75 minutes sur le lac de St Wolfgang. On part donc à 10h00 et c’est super beau. Le lac est entouré de montagnes. En fait nous sommes sur un traversier qui dessert plusieurs petits villages. On va donc zigzaguer sur le lac et s’arrêter plusieurs fois jusqu’à notre destination finale, i.e. Strobl. De là le bus nous ramène à St Wolfgang, certainement le plus beau des villages autour du lac. On y dîne et on fait le tour, en finissant par un excellent café.

On reprend le bus à 15h30 en direction de Linz. Après 90 minutes on y est. L’hôtel est sans contredit le moins bon qu’on aura eu du voyage. Il a une étoile de moins et on le voit au premier coup d’oeil. Mais bon nous n’y sommes que pour une nuit.

On soupe dans un gigantesque « Beer garden » de 1500 places. Repas de pâtes bien arrosé de bière locale. Ensuite on part se balader. C’est une ville industrielle sans trop d’attraits touristiques, sauf le Danube et la cathédrale. A noter la diffusion de Spem in Alium de Tallis dans une église, dans la même mise en scène que celle que j’ai déjà vue au MoMA de New-York : 40 haut-parleurs situés en cercle, diffusant les 40 voix de la pièce (8 chœurs de 5 voix, chantées par 40 choristes). Dans une acoustique d’église, c’est encore mieux ! On prend une dernière bière en ville dans le même Beer garden puis on retourne en tramway à l’hôtel.
Là, pas de bar, mais le distributeur de boisson a de la bière en cannette ! Pas vraiment buvable mais on se force un peu…

(16 juillet 2011)

On quitte Linz un peu après 8h00 en direction de Mauthausen. On mettra une quarantaine de minutes à se rendre. On a tendance à imaginer les camps de concentration juifs comme des endroits où il fait froid, où il pleut et où les gens sont maltraités. Là il fait un temps absolument radieux. D’ailleurs ce sera une journée superbe côté météo.

Ce camp n’était pas un camp d’extermination mais bien un camp de concentration. Son emplacement avait été choisi en raison de la proximité d’une mine de granit. Donc on les maltraitait juste assez mais pas trop pour qu’ils soient capables de travailler. Ceci étant dit 200 000 personnes y ont séjourné et la moitié en sont morts.

La visite est très intéressante. Certains bâtiments ont été restaurés, d’autres sont dans leur état original. On y voit les salles de douches où on faisait mourir les gens en leur envoyant de l’eau glaciale, des fours crématoires, une chambre à gaz, une potence. On voit aussi les endroits où vivaient les détenus, les quartiers des dirigeants du camp. Le guide que nous avions parlait super bien français et était extrêmement intéressant.

Au moment de repartir en bus il y avait plusieurs personnes qui étaient visiblement un peu secouées par cette visite.

On se rend ensuite à l’Abbaye de Melk. Cette dernière est située sur une petite colline, d’où la vue sur les environs et sur le Danube est excellente. Visite intéressante, richissime abbaye, église encore plus baroque que les autres.

Comme dernière activité de la journée nous nous arrêtons à Stein dans une vinothèque. C’est une bonne surprise car non prévue au programme. On y déguste cinq vins autrichiens. 2 blancs, 1 rosé, 1 rouge et un espèce de vin à base d’abricots. Aucun n’est vraiment bon mais on les boit assez rapidement. On rigole bien. Après nous allons nous baladons au milieu des vignes et des abricotiers. La vue sur le Danube est excellente. Je grimpe après une haie pour piquer quelques abricots et les partager avec JF et Andréanne. Ils sont mûrs et excellents.

On poursuit vers Vienne, dernière étape de notre périple. J’y retrouve mes parents, mon frère Laurent, et Jean-Luc et Bérengère qui restent avec nous à l’hôtel pour le séjour à Vienne.

Souper en ville dans un resto italien.

Au retour à l’hôtel, il y a un sacré bordel. Une bande de jeunes congressistes vont faire la fête pendant une bonne partie de la nuit. Heureusement, dès le lendemain ils vont tous quitter et pour les quatre nuits suivantes ce sera le calme plat. La solution (que certains ont choisis) c’est de rester debout et boire des bières en attendant que ça se calme (vers 1h30, soit l’heure habituelle de mon coucher depuis le d’2but du séjour…).

(17 juillet 2011)

Ce matin on commence par une visite guidée à pied de la ville. Il fait un temps superbe.

À 12h00 nous visitons le Staatsoper, i.e. l’opéra de Vienne. Ce bâtiment a été endommagé en partie pendant la 2ème guerre mondiale. Il a été restauré mais avec des moyens plus modestes dans les années 50. On voit très bien la démarcation entre la partie originale et la partie restaurée. Je vais faire mon maudit Français, mais il n’est pas aussi brillant et resplendissant que l’Opéra Garnier à Paris.

Sauf pour la période des vacances ils présentent des opéras à chaque soir. Et jamais deux soirs de suite le même opéra.

Après avoir mangé une goulasch et après avoir relaxé un peu dans le parc pas loin on termine la journée de visite par l’imposante Cathédrale de St-Étienne (Stephansdom).

Repas dans un restau chinois situé près de l’hôtel, avec les Alsaciens et Jacqueline.

Petit fait cocasse : lorsque nous revenions à l’hôtel en métro il fallait marcher 5-6 minutes. Et à un endroit, après la tombée de la nuit, il y avait toujours de petits hérissons. On s’amusait bien à les observer.

(18 juillet 2011)

On commence la journée de visite par le Hofburg, i.e. le palais impérial. On y verra les collections de vaisselles, d’argenterie, de Crystal. La visite se termine par les appartements de l’impératrice Élisabeth, mieux connue sous le nom de Sissi.

Après le dîner nous nous déplaçons vers le Schloss Schönbrunn, un palais de 1441 pièces dont une quarantaine sont ouvertes au public. Arrivés, le camion contenant nos instruments de percussion loués, de même que les lutrins et les chaises sont déjà sur place. On s’installe et on commencera même à jouer un peu à l’avance. Le site est assez extraordinaire, juste devant le palais. L’acoustique est étonnante aussi. On joue un peu plus d’une heure et les gens semblent bien apprécier.

Ensuite on visite le palais et ses magnifiques jardins.

Pour souper, de la joue de veau et ensuite un gâteau Sacher (spécialité locale) au très chic Hôtel Sacher.

Au retour, traditionnelles bières au bar. Avec Lucie on veut rester raisonnables et on partage une grande bière à deux, puis une deuxième, puis une troisième… Bref !

(19 juillet 2011)

Ce matin on part tôt en direction de Bratislava en Slovaquie. Une des premières choses que l’on remarque en s’y rendant c’est qu’il n’y a plus vraiment de frontières lorsqu’on arrive de Vienne. En fait il y a en a une mais on ne s’y arrête pas. C’est un énorme changement par rapport à l’époque du rideau de fer.

On commence donc par une jolie balade en bateau sur le Danube jusqu’au Château de Devin. On passe environ une heure à visiter le château qui est perché sur une colline. Il date du 14ème siècle est un peu en ruines mais la vue d’en haut est excellente sur le Danube et sur les environs.

Retour en bus vers le vieux Bratislava. On passe l’après-midi à se balader dans les petites rues et à goûter les bières locales. Autant la vieille ville est mignonne, dès qu’on s’en éloigne, on trouve des constructions du temps soviétique me rappelant un peu Novossibirsk…

De retour à l’hôtel, on change de stratégie. Plutôt que de boire de la bière du bar, on boit ce qu’on a acheté un peu plus tôt dans le magasin en face de l’hôtel. JF partage du Porto avec nous. L’hôtel est en tout cas bien sympa de nous laisser faire ça (et de tâcher leurs nappes).
Des bouteilles de vin sont offertes par les Alsaciens aux organisateurs du voyage, et on en ouvre tout de suite deux (du Crémant d’Alsace) après avoir demandé un seau à glace au bar de l’hôtel !

(20 juillet 2011)

Dernière journée de visite du voyage. On se rend au Musikverein, la salle de concert du Philharmonique de Vienne. C’est là qu’a lieu aussi le célèbre concert du Nouvel An. On a droit à une très intéressante visite guidée des lieux.

Le groupe se sépare ensuite. Avec les Alsaciens et quelques Québécois on fait un tour au Naschmarkt, excellent marché de fruits, de légumes, de fromages, d’épices, etc.

Dernier tour dans le centre pour acheter les souvenirs. On prend un café dans un café au sommet d’un centre commercial avec vue sur la cathédrale.

Retour à l’hôtel pour se reposer un peu, puis on retourne en ville pour le dernier souper, suivi du dernier café et dessert au Café Mozart.
Dernière soirée à l’hôtel, bien arrosée (au vin australien, chilien et californien, il n’est plus question de boire du vin autrichien).

(21 juillet 2011)

Ce matin il fait un vrai temps de cochon. On dit au revoir aux Québécois qui embarquent les bagages pour une dernière fois dans le bus. Je repars avec les Alsaciens à Lautenbach pour y passer la fin de semaine (douze heures de route quand même depuis Vienne).

Une anecdote qui est revenue tout le temps lors du séjour à Vienne : la ponctualité du groupe a beaucoup impressionné (surtout Bérengère). Jamais le bus n’est parti en retard. C’était plutôt généralement avec de l’avance qu’on partait (notamment 15 minutes le dernier jour !).

En résumé, deux excellentes semaines avec des gens formidables, qu’il me tarde de revoir !

dimanche 24 juillet 2011

Rattrapage du retard : les photos de Lisbonne

Voilà, j'ai classé et commenté les photos de Lisbonne :

Cliquez ici !

De retour d'Autriche

Deux semaines bien remplies, des souvenirs plein la tête, voilà comment résumer en une phrase le séjour en Autriche avec l'Harmonie de Charlesbourg.

En attendant le récit complet, voici les photos :

samedi 25 juin 2011

Casse-tête

Je suis entrain de penser à mes bagages pour mon prochain voyage...
Et oui, déjà, même pas deux semaines après être revenu.

Et là on est en mode multi-voyage ou grande vadrouille : une semaine en région parisienne pour des tests (donc bleu de travail et chaussures de sécurité), deux semaines en Autriche avec l'harmonie de Charlesbourg (donc clarinette, partitions, costume et vêtements d'été), un week-end en Alsace (lessive...), une semaine de formation à Clamart (donc ordinateur, vêtements relax mais pas trop), et je finis avec un mariage dans le Berry (donc costume). Au total 32 jours.

Je crois que je vais devoir faire une liste.

Et me connaissant le plus dur sera de ne rien oublier en route. Je ferai le bilan des affaires perdues au retour.

jeudi 23 juin 2011

Lisbonne

Bon, à présent je peux me concentrer au récit du séjour à Lisbonne.

Tout commence samedi 11 juin. Je pars tôt de chez moi (5h) pour me rendre à l'aéroport. Pas de bol, juste avant d'embarquer, un orage violent éclate au-dessus de l'aéroport... Du coup, départ retardé d'une heure et demie, ce qui me fait rater mes deux correspondances à Moscou et Paris pour Lisbonne. Ce n'est pas trop grave, tout a été réservé avec Air France et une fois à Moscou, ils me recasent sur des vols suivants.
J'ai le temps de profiter des salons à Moscou et Paris, puis arrive à Lisbonne à 17h50 (au lieu de 14h30). Un SMS à Sylvain, et je les rejoins au bar Le Marais, situé à cent mètres de notre appart et notre QG pour toute la semaine...
Quand je dis 'les' et 'notre', c'est une partie de la troupe réunie à Lisbonne : Sylvain, Fred, Nico, Valérie, Renaud et moi.
Dans un autre appartement on a Marcus, Jean-Michel, Gérald et Donna. Et à l'hôtel Régis et Fabiana.
En ajoutant Carlos (qui a grandi à Paris mais s'est installé récemment à Lisbonne), on se retrouvait à 13... Donc vous pouvez imaginer qu'on a mis de l'ambiance !

Au programme de la semaine, dans le désordre :
- multi-découverte de la ville de Lisbonne à pied, grimpant et descendant toutes les collines (courbatures aux mollets assurées)
- soirée de folie dans les rues pour les Fêtes de Lisbonne dimanche soir : rues noires de monde, ambiance festive, odeur de sardines grillées dans toute la ville
- visite de Belém, lieu de départ et d'arrivée de la plupart des Grand Explorateurs dont Vasco de Gama
- visite du Parc des Nations, sur les lieux de l'Exposition Universelle de 1998 (Expo' 98)
- journée à Sintra (à quarante minutes de train de Lisbonne), ville classée au Patrimoine Mondial de l'UNESCO, et notamment son jardin fantasmagorique et allégorique de Dante, avec souterrain, labyrinthe et autres artéfacts (sujets à de bon délires de la troupe...)
- journée à la plage (un peu loin, à près de deux heures en ferry puis bus) pour se retrouver devant un drapeau rouge (vagues violentes) qui finalement passe au jaune
- participation à la Marche des Fiertés LGBT, dignes représentants de la France
- consommation exhaustive et intensive de cocktails : caipirinha, caipirão, mangaroska, mojito
- dégustation de poissons, dont la morue
- parties de tarot
- crises de fou rire

Tout s'est bien passé, sauf une mésaventure pour Nico et Fabiana en revenant de Belém. En rentrant dans le tram, c'est un peu la cohue, et une fois reparti, Fabiana et Nico se rendent compte qu'on leur a piqué leurs portefeuilles. La poisse ! A notre destination, on se dirige vers deux policiers qui proposent gentiment d'appeler leurs collègues pour qu'une voiture viennent chercher Fabiana et Nico et les emmène au poste de police. Après quelques heures (que nous autres occupons à boire au bar Le Marais...), ils finissent par pouvoir faire leur déposition et nous rejoindre.
Mais la bonne surprise c'est que le lendemain, le portefeuille de Nico est retrouvé avec tous les documents de Fabiana et Nico (ou presque), y compris les cartes bancaires, passeport etc. Bon au final 'uniquement' le liquide aura été perdu dans l'affaire.

A part cet accroc, le reste était parfais, y compris la météo. Soleil tous les jours, températures entre 25°C et 30°C la journée, fraîcheur en soirée.

Bref je conseille vivement Lisbonne ! En plus la moitié (au moins) des Portugais parlent français, donc c'est bien plus simple.

Flash info...

Je voulais doucement préparer le compte-rendu de ma semaine à Lisbonne, mais l'actualité se bouscule et je dois d'abord raconter ma soirée d'hier.

Tout commence bien, je pars du bureau à 18h pour être à l'heure chez moi pour accueillir mes premiers couchsurfers de l'année, deux Allemands qui entament un tour du Monde d'un an. Ils arriveront vers 20h de la ville en bus.

A la première intersection, la voiture devant moi freine, puis commence à s'engager avant de piler. Pas de bol, je réagis trop tard et lui rentre dedans (très doucement). On s'arrête... Bilan : la Niva est intacte, l'autre voiture (Toyata Allion) a le pare-choc cassé et le coffre faussé. Bien solide la Niva !!!
L'automobiliste appelle son mari, j'appelle des collègues Russes pour savoir quoi faire. Comme je n'ai aucun dégât, c'est la fille qui appelle son assurance et on nous envoie un 'commissaire d'accident'. Mais bien entendu rien ne se fait rapidement donc on poireaute à peu près 2h avant qu'il n'arrive. Entre-temps j'arrive à joindre les couchsurfers et par chance ils ont aussi du retard.
Une fois que le commissaire est là, il prend toutes les mesures (distance entre les voitures, distance de l'intersection, etc). On peut enfin déplacer les voitures qui étaient en plein sur la route (heureusement suffisamment large pour que les autres voitures puissent passer). Après il faut remplir je ne sais pas combien de papiers, dont un document d'une page entièrement à écrire à la main (en russe). Heureusement il a un modèle que je peux recopier. En gros je donne mon nom, décris ma voiture, mon permis de conduire, ma police d'assurance et les conditions de l'accident.
A 22h (quatre heures après l'accident !) je peux rentrer chez moi et retrouver les couchsurfers qui m'attendent depuis environ une heure.

Le reste de la soirée est plus sympa, on échange nos expériences de voyage, nos livres préférés, etc. Ils sont repartis ce matin pour Irkoutsk.

Enfin je pense que vous aurez droits à d'autres nouvelles concernant l'accident, et comment les assurances vont gérer les réparations de l'autre voiture.

vendredi 10 juin 2011

Lisboa

Demain, je m'envole pour Lisbonne, via Moscou et Paris.
Une semaine avec les amis Parisiens. Le mois de juin est le mois des Festas de Lisboa, donc on devrait avoir de quoi s'occuper !!
En plus la météo est prévue ensoleillée toute la semaine, quoi de mieux pour des vacances !
Du coup ma valise est plutôt légère, je n'aurai d'ailleurs qu'un bagage à main pour éviter le risque de la perdre en route (deux correspondances plutôt courtes...).

Et je n'emporte pas de pull pour le retour à Novossibirsk, il fait autour de 30°C tous les jours en ce moment !

mardi 31 mai 2011

Ouverture de la saison des... moustiques

On profite en ce moment de journée vraiment estivales (plus de 30°C). Ça, c'est le bon côté des choses !
Mais étant donné que cet épisode chaud suit de près un épisode pluvieux, les moustiques s'en donnent à coeur joie, notamment au coucher du soleil !

Il n'y a plus qu'à espérer que le temps se maintiendra jusqu'au weekend pour pouvoir en profiter, faire du vélo et des shashliks.

Samedi dernier, aucun moustique n'était à l'horizon. Il faut dire qu'avec 13°C et des averses, je les comprends. Ça ne nous a pas empêché de faire du karting avec les collègues. Sur piste mouillée, les tête-à-queue étaient difficilement évitables dans les virages serrés, mais c'était bien amusant !

lundi 23 mai 2011

Ouverture de la saison des chachliks !

Dimanche, on a officiellement ouvert la saison des chachliks avec les collègues sur la plage.
Plutôt tard comparé aux deux dernières années. Il faut dire qu'on est beaucoup moins d'expats, donc pour avoir suffisamment de monde il faut attendre que les gens arrêtent de voyager (et avec moi c'est pas gagné). En plus les weekends précédents étaient froid et/ou pluvieux.

Mais au moins cette année on n'était pas en anorak, et ça avait presque un air d'été. Des Russes se baignaient même dans le lac !

C'est donc le début de la belle saison ! La preuve, je reçois mes premières demandes de 'couchsurfers' qui passent par Novossibirsk et ont besoin d'un hébergement. Ce weekend, deux américains.

dimanche 15 mai 2011

Presque au bout de la deuxieme vadrouille

Voici le message que je voulais poster vendredi, mais le service blogger était indisponible...

Parti le lundi 2 mai de Novossibirsk, pour Houston via Moscou et Londres. Voyage long (trente heures entre mon lever et mon coucher à l'hôtel, mais toujours lundi à mon arrivée, dû aux douze heures de décalage horaire), mais sans encombre. Et pour ceux qui s'inquiéteraient de la santé des compagnies aériennes, tous les vols que je prends depuis le début de l'année (j'en suis à dix-huit) sont presque complets... Même pas l'espoir d'avoir une place libre à côté de moi pour étendre mes jambes.

Semaine à Houston consacrée à une réunion des chimistes de Schlum (que j'ai co-organisée). Heureusement je me suis débrouillé pour avoir une voiture de location, car mon hôtel est situé quasiment sous les bretelles de croisement de deux autoroutes. Et ce n'est pas si évident que ça d'avoir les autorisations pour louer une voiture. Et une fois la voiture louée, Schlum nous demande d'installer un mouchard qui enregistre la vitesse et l'accélération. A chaque fois qu'on freine trop fort ou qu'on accélère trop fort, le truc bipe. Je l'ai fait biper au moins une fois par jour...
La semaine passée j'ai encore profité du weekend.
Vendredi soir, je suis invité chez Rusty, mon 'chef' de Total quand j'étais à Québec. Toujours un plaisir de se revoir.
Samedi avec Mike et Laure, et dimanche midi avec Dave et Jenny, tous des anciens expats de Novossibirsk.
Samedi après-midi on était chez des amis de Mike et Laure, pour une fête à l'occasion du Kentucky Derby, une course de chevaux (visiblement très populaire). J'ai même gagné $10 en pariant sur un cheval qui a fini deuxième !
Et au milieu de tout ça du shopping (vêtements pour remplir ma valise quasiment vide au départ, appareil photo).
Bref je n'ai pas perdu mon temps !

Dimanche soir vol pour Londres, puis lundi après-midi train pour Stonehouse. J'y ai fait d'autres tests de notre produit. Je suis dans un hôtel au style très British (mais aux murs mal insonorisés, un soir j'entendais le voisin ronfler et j'ai oublié mes bouchons pour les oreilles).
Demain Cambridge (essentiellement pour le pub du soir...). Et weekend en Alsace avant de repartir pour Novossibirsk.

samedi 30 avril 2011

Deuxième mariage de l'année

Non je ne parle pas du Mariage Royal d'hier !

Je m'apprête à aller au deuxième mariage de l'année.
Après Lulu et Vincent il y a trois semaines en Bourgogne, c'est Chris et Yulia à Novossibirsk aujourd'hui.
Et il y aura aussi Jérémy et Angélique en août...

Prêt pour la deuxième vadrouille...

Alors que la belle saison s'installe doucement à Novossibirsk, il a encore neigé un soir cette semaine, et le lac n'est pas encore dégelé...

Mais je vais à nouveau laisser la Sibérie pendant deux semaines, et d'ici mi-mai, ce sera vraiment le temps des chachlyks!!

Les deux semaines passées ici ont filé ! A peine eu le temps de participer à un concert du choeur de l'université, pour célébrer ses 40 ans. Gros concert, auquel participaient plusieurs ensembles, les anciens chefs de choeur, des remises de diplômes et de médailles, le tout pendant trois heures et demie... Et un 'banquet' pour finir le tout. Bon la musique était correcte (tout juste).

Cette deuxième vadrouille va m'emmener tout d'abord à Houston pour un colloque de chimistes interne à Schlumberger, que je co-organise avec un collègue d'Edmonton. Curieux d'ailleurs, ça fait un an et demi qu'on co-dirige la communauté des chimistes, et ce sera la première fois qu'on se voit en personne !

Après une semaine au Texas, je m'arrêterai au retour une semaine en Angleterre pour effectuer d'autres tests de notre système.

mardi 19 avril 2011

Changement de saison...

...vraiment radical !

Aujourd'hui 22°C, grand soleil.
Entre mon départ le 1er avril et mon retour le 18, toute la neige a fondu (sauf les plus gros tas), et ça commence à verdir.

Je vais pouvoir songer à remiser les pneus cloutés, les skis, et dépoussiérer le vélo !!

Bon il y a encore des pêcheurs sur le lac, mais je pense qu'avec de telles températures, ça ne va pas durer, avant que le premier finisse au fond du lac et définisse la fin officielle de la saison de la pêche...

jeudi 14 avril 2011

Presque au bout de la première vadrouille

Avant une nouvelle vadrouille au mois de mai dont je parlerai plus tard, me voilà presque au bout de celle du mois d'avril.

Après un début cahotique, tout s'est plutôt bien passé.

Vendredi 1er avril, direction Paris via Moscou. Arrivé à Paris, mes bagages n'arrivent pas sur le tapis... Au service bagages Air France, d'abord on me dit que mes bagages n'existent pas dans le système (toujours très rassurant). En insistant, ils finissent par apparaître. Ils sont restés à Moscou et arriveront plus tard sur un des autres vols Moscou-Paris de la journée. Comme je ne veux pas rester toute l'après-midi à l'aéroport et que je reprends l'avion le lendemain pour Mexico, je leur demande de réétiqueter directement les bagages pour le Mexique. Normalement c'est faisable, me dit-on.
Confiant, je pars pour Paris, passe l'après-midi et la soirée avec des amis. Anecdote de la soirée : dans le restaurant dans lequel on entre le soir, la table d'à côté est occupée par des Russes...

Samedi matin, lever tôt pour être bien en avance à l'aéroport pour m'assurer que mes bagages sont quelque part dans l'aéroport. Tout au plus je sais qu'ils sont dans le système informatique...
Direction le salon Air France en attendant le départ du vol pour Mexico, qui est retardé d'une heure... de deux heures... puis annulé !
Comme j'ai une correspondance à Mexico pour Villahermosa, et qu'il n'y a pas de vol plus tard le samedi, Air France me conseille de rester à Paris le samedi soir et de partir le lendemain, plutôt que d'arriver à Mexico et devoir y passer la nuit.
Très bien, je peux donc revoir les amis, et manger au Coupe-Gorge avant de prendre un taxi pour l'aéroport où j'ai une chambre d'hôtel (mais toujours pas mes bagages) !

Dimanche, vol pour Mexico puis correspondance pour Villahermosa (qui a 4h de retard). Mexico est à 2200 m d'altitude, et les atterrissages et décollages se font à une vitesse bien supérieure aux conditions habituelles (moins de portance), c'est assez impressionnant.
Comme prévu, il fait très chaud et humide à Villahermosa. L'hôtel est très confortable, c'est au moins ça. Et miracle : mes bagages sont arrivés !

De lundi à jeudi matin, on installe puis teste nos produits, en plein soleil, 37C, à côté de la décharge des ordures ménagères... Les résultats sont corrects, on va peut-être avoir à modifier certaines choses mais ça va. Et surtout on est dans les temps, ce qui me permet de repartir jeudi soir pour Paris via Mexico.
Et bonne surprise dans le vol Mexico-Paris, je suis surclassé en classe affaire. Très confortable, je passe une très bonne nuit !
Arrivé à Paris, direction Nogent sur Marne directement depuis l'aéroport pour voir Alex, Josselin et leur deux ptiots.

Samedi, départ pour la Bourgogne, mariage de Lulu et Vincent, puis excellente soirée. Réveil sans mal à la tête dimanche (merci au bons vins et champagne). Retour à Paris, puis je prends le train pour Taverny chez mon frère Laurent où je retrouve mes parents qui arrivent d'Alsace.
Lundi et mardi en famille, et aussi surprenant que cela puisse paraître, premier repas au Coupe-Gorge pour mes parents !

De mardi soir à jeudi après-midi, je suis au Château Saint Just dans l'Oise, pour définir la stratégie des 5 à 10 ans à venir avec des collègues et chefs...

Et me revoilà à mon point de chute habituel chez Fred et Sylvain, jusqu'à dimanche...

Vous comprenez pourquoi je n'ai pas eu l'occasion d'écrire un article avant !

jeudi 31 mars 2011

En vadrouille

Demain je m'envole pour Paris via Moscou, et samedi pour Villahermosa au Mexique via Mexico.
J'aurais pu faire Novossibirsk-Villahermosa d'une traite, mais enchaîner quatre avions et plus de vingt-deux heures de vols ça ne me tentait pas trop (et en plus douze heures de décalage horaire...).

Donc je fais une pause à Paris pour joindre l'utile à l'agréable.

On va au Mexique pour tester notre produit à plus grande échelle que dans le labo.
Ensuite en revenant du Mexique, je vais au mariage de Lulu en Bourgogne, puis reste la semaine suivante à Paris pour participer à une réunion pour décider de la stratégie des années à venir, à laquelle mon chef et moi avons été invités.

Tout ceci m'amène au 18 avril pour retourner à Novossibirsk, et d'ici là j'ai bon espoir que la majeure partie de la neige aura fondu.

Et en mai je serai à nouveau en vadrouille, mais je garde ça pour plus tard !

vendredi 25 mars 2011

Pluie !

Après plus de quatre mois, voici le retour de la pluie.

C'est donc vraiment le début de la saison la plus pénible de l'année : la fonte...
Gadoue, boue, pas la peine d'essayer de rester propre.

On va presque pouvoir commencer à préparer le barbecue pour les premiers chachlyks (avec gros anoraks si il le faut) au bord du lac quand la plage sera dégagée de neige !

samedi 19 mars 2011

La dépendance à l'électricité

Le courant vient de revenir après deux heures de coupure.

C'est là que je me suis rendu compte que sans courant, on n'a pas d'eau au robinet (il doit manquer les pompes pour acheminer l'eau), ni chauffage (pareil).

La seule inquiétude que l'on peut éliminer c'est que si ça dure, pas la peine de stresser pour le congélateur, il suffit de mettre les affaires sur le balcon...

Bon deux heures finalement ça a été, j'ai lu à la lampe de poche, et la température de l'appartement n'a pas baissé (j'ai toujours besoin d'ouvrir une fenêtre pour ne pas mourir de chaud).

dimanche 13 mars 2011

Printemps ?

En Russie, le printemps commence le 1er mars (et l'été, le 1er juin, etc). Bien entendu, les températures remontent, la neige va même jusqu'à commencer à fondre en plein soleil, mais les signes du printemps auxquels je m'attendrais (un peu de verdure) n'arriveront pas avant fin avril.

En tout cas c'est la façon dont les Russes parlent des saisons... En discutant avec Katya, elle me dit que c'est pour faire simple. Au nord de la Sibérie, s'ils devaient attendre du vert pour dire que c'est le printemps, ça serait du 1er au 15 juillet...





Quoiqu'il en soit, ça devient agréable de se promener, et les rues, chemins sont d'ailleurs bien remplis le samedi et le dimanche. Un avantage est la présence quasi-constante du soleil. Le dernier jour sans soleil dont je me souvienne doit remonter à décembre quand il a neigé presque trois jours sans interruption.

dimanche 6 mars 2011

Пьер Ришар à Novossibirsk


Voilà comment on écrit Pierre Richard en russe...

Surprenant de le voir se produire en Sibérie, mais il est encore très populaire en Russie (pour ses films).

Hier soir donc, avec Bruno et Katya, on est allé au Centre Culturel de la RJD (SNCF russe). Il jouait « Franchise Postale »la dernière pièce de théâtre qu'il donnait à la Pépinière théâtre à Paris avant de partir en tournée. La version était ici sur-titrée en russe.
Il y raconte des anecdotes de sa vie en répondant à des lettres (imaginées ?) de fans. Souvent drôle, parfois touchant, c'était vraiment très bien. Par moments il n'y avait que Bruno et moi qui riions... Pas facile de traduire tous les jeux de mots (et traduire Tintin par Winnie l'Ourson je ne suis pas sûr...).

Une très bonne surprise ! Je dois avouer qu'en vivant à Paris je ne pense pas que je serais allé le voir, mais ici c'était une occasion à ne pas rater !

mardi 1 mars 2011

Photos des Emirats Arabes Unis

Les Emirats Arabes Unis

Parti le lundi 21 février dans la soirée pour Moscou, j’y ai passé la nuit à l’hôtel près de l’aéroport. Il faisait sous -20°C, donc pas envie de me promener en ville de toutes façons.
Mardi matin, vol pour Dubai, mon gros manteau dans la valise en soute ! J’arrive dans l’après-midi, récupère la voiture de location et prend la route pour Abu Dhabi (autoroute à deux fois quatre voies). Heureusement que j’ai été surclassé (Honda City), parce qu’avec une Yaris, j’aurais fait petit joueur à côté des voitures locales… Je passe par le centre de Dubai donc à côté de la tour immense Burj Khalifa. Vraiment impressionnante. J’arrive à Abu Dhabi et suis accueilli par Erika et Alessia. Soirée tranquille, excellentes côtes d’agneaux.

Parenthèse météorologique : les températures étaient franchement chaudes dans la journée (28 à 32°C), un peu plus fraîches en soirée et dans la nuit (autour de 20°C). Très agréable pour faire une pause dans l’hiver. Erika trouve par contre que c’est un peu tôt pour déjà dépasser 30°C, et redoute les 50°C du mois d’août.

Mercredi, je passe la matinée avec Erika et Alessia, avec un passage à la piscine. Jonathan part au travail mais revient en fin de matinée : il a mal au dos. L’après-midi, je vais sur la Corniche d’Abu Dhabi, et profite de la plage avant de faire un tour au centre commercial Marina Mall. Souper pâtes carbonara.

Parenthèse culinaire : je suis surpris, on trouve facilement du porc dans les magasins (dans une section séparée des autres viandes). Pour l’alcool, il faut un permis et savoir où sont les magasins, mais on trouve tout ce qu’on veut également. L’eau du robinet, qui vient d’usine de désalinisation, est potable.

Jeudi, je pars dans le désert, au sud d’Abu Dhabi vers l’oasis de Liwa. C’est là que commencent les grandes dunes qui s’étendent sur des centaines de kilomètres au-delà de la frontière avec l’Arabie Saoudite. Une route toute droite, bordée de plantations.

Parenthèse végétale : sauf dans les rares oasis, chaque arbre, plante ou herbe est équipé d’un système d’irrigation. Au début quand je voyais des panneaux « Ministère de la foresterie », je ne comprenais pas. Mais en fait, ils doivent connaître exactement le nombre d’arbres du pays, et doivent veiller à ce que chacun soit irrigué sinon il meurt, notamment le long des autoroutes bordées de palmiers !

Arrivé à l’oasis, je la traverse en partie (elle s’étend sur plus de 100 km) puis continue vers le sud sur une très belle route au milieu des dunes. La route se termine au pied d’une dune de 120 mètres de haut, utilisée pour une compétition de véhicules tout terrain (d’où la belle route pour que les spectateurs puissent venir voir). La-dite dune est clôturée, je décide donc de gravir celle d’en face, plus haute et plus belle. Armé d’un litre et demi d’eau, je grimpe dans le sable. Il me faut plus d’une heure pour arriver au sommet. Une fois là, je m’y pose et lis un livre en attendant que le soleil descende pour avoir de plus belles vues avec des ombres. Après deux heures, cela devient vraiment beau, je redescends donc (en vingt minutes), reprend la route à travers les dunes pour l’oasis. Je retourne à Abu Dhabi.
Jonathan a moins mal au dos, mais a attrapé la crève d’Alessia.
Dîner avec Erika, filet de bœuf saisi, tranché sur roquette et parmesan. Je vais ensuite me coucher assez fatigué par ma journée.

Vendredi matin, je nage avant le petit-déjeuner dans la piscine de 25 mètres au pied des immeubles. On part ensuite avec Erika en laissant Jonathan malade et Alessia. Direction Dubai, pour le Mall of the Emirates. Shopping, et passage devant Ski Dubai, la piste de ski qui est dans le centre commercial. Vraiment dingue… On rentre puis on fait une petite balade du côté de la piste de Formule 1 Yas, qui est juste à cinq minutes en voiture de l’appartement. Avis aux amateurs de F1…

Samedi, Jonathan ne va pas mieux, je pars donc seul pour Al Ain, à l’est d’Abu Dhabi. A nouveau traversée du désert pour y arriver, mais cette fois la route est bordée de plantations de palmiers.
A Al Ain, je visite le musée qui présente des artefacts préhistoriques et historiques trouvés dans la région lors de fouilles archéologiques. Je me promène ensuite dans l’oasis attenante. Je fais ensuite un tour au souk. L’atmosphère est bien différente de Dubai ou Abu Dhabi.

Parenthèse atmosphérique : Dubai et Abu Dhabi sont des villes ‘artificielles’ encore en construction. Même les plages doivent être construites, alors qu’il n’y rien d’autre que la mer et du sable… Du coup, comme le quartier où habitent Jonathan et Erika est tout neuf (leurs bâtiments sont les premiers), ils n’ont pas encore de plage. En rajoutant le fait que 80% de la population des Emirats est étrangère (Asiatique pour 50%, Occidentale pour 30%), on ne sait pas trop où on se trouve. Al Ain par contre est plus ancienne et beaucoup moins peuplée d’étrangers. On s’y sent plus dans un pays Arabe.

Je continue ma visite par une tentative de traverser la frontière (d’après le guide que j’ai acheté c’est possible avec juste un passeport de quitter les EAU). Mais arrivé au poste frontière, ils me disent qu’il me faut un tampon de sortie des EAU. N’ayant pas de visa pour Oman, je risque donc de me retrouver coincé entre les deux postes frontières. Mon but n’était pas de me rendre au poste frontière d’Oman, mais de m’arrêter avant au pied de falaises intéressantes d’après le guide. Je préfère ne pas trop prendre de risque et retourne sagement du côté des EAU et passe à côté du marché aux bestiaux où j’hésite à m’acheter un dromadaire... Je me rends ensuite au sommet du Djebel Hafeet, qui culmine à plus de 1000 mètres. Une belle route y monte, notamment pour accéder à l’hôtel Mercure qui y est construit. La vue sur la plaine est pas mal brumeuse, mais vaut le coup. En redescendant, je traverse le parc de loisir au pied de la montagne. Des pelouses vertes au milieu du désert, ça surprend. Retour vers Abu Dhabi dans la soirée.

Dimanche, dernier jour. Je commence ma journée par la visite de la Grande Mosquée Sheikh Zayed. Terminée en 2007, elle abrite la tombeau de Sheikh Zayed, fondateur des Emirats Arabes Unis. C’est la seule partie que l’on n’a pas le droit de photographier. Avant d’entrée dans l’enceinte de la mosquée, les femmes doivent revêtir un vêtement noir qui couvre tout le corps et les cheveux. Comme je suis en bermuda, je dois mettre une ‘robe’ blanche. Un guide nous explique l’histoire et décrit l’architecture de la mosquée. On se déchausse avant d’entrée à l’intérieur. Visite intéressante. J’y apprends des choses sur l’Islam que je ne connaissais pas.
Ensuite, dernier passage dans un centre commercial avant la visite de l’Emirates Palace, hôtel de luxe situé sur la Corniche. Tout est dans la démesure. D’abord payer pour ‘visiter’ un hôtel, ça fait bizarre. Ensuite, quelques chiffres :
2 milliards de dollar pour la construction
302 chambres et 92 suites
2000 employés
1000 euros la chambre la moins chère
12000 euros la suite la plus chère
Bref, on entre dans un autre monde !

Je retourne chez Jonathan et Erika, rassemble mes affaires et je pars pour Dubai vers 22h30 (mon vol est à 2h40 du matin). Au passage, je m’arrête près de la tour Burj Khalifa, encore plus belle de nuit. Je suis d’ailleurs du bon côté de l’avion et après le décollage on passe juste à côté de la tour, presque à la hauteur de son sommet. Vraiment impressionnant !
Retour sans encombre pour Novossibirsk où j’arrive lundi en début de soirée.

Je retrouve le boulot ce matin, et la Niva (restée sur le parking de Schlumberger toute la semaine) démarre sans problème ! J’ai bien fait de ne pas ramener un dromadaire, l’entretien de la Niva paraît plus simple finalement !

mardi 22 février 2011

Une pause dans l'hiver

En attendant le printemps, je m'accorde une pause dans l'hiver et suis en ce moment en transit à Moscou avant de rejoindre Dubai, puis Abu Dhabi !

Une semaine au soleil, et l'occasion de retrouver Jonathan, Erika et leur petite Alessia.
Je n'ai pas encore de programme défini, mais je pense que ça va être plutôt tranquille.

Il faisait -28°C hier matin à Novossibirsk, -22°C ce matin à Moscou, et il fera +28°C cet après-midi à Abu Dhabi ! Tout un contraste...
J'ai enfoui mon gros manteau d'hiver dans mon bagage en soute. J'espère à présent qu'on n'embarquera pas en bus, sinon je vais geler pour monter dans l'avion...

dimanche 13 février 2011

L'Alsace en Sibérie

Hier après-midi, j'ai préparé un kougelhopf.
Et voici le résultat :


Les puristes diront qu'il manque le sucre glace et les amandes, mais il est très bon comme ça !

mardi 1 février 2011

Et encore un départ

Samedi c'était la soirée d'adieu de Nadine, une amie Allemande qui travaillait au consulat à Novossibirsk depuis deux ans et demi.
Elle s'en va jeudi pour sa destination rêvée : New York !

Et elle peut être certaine que d'ici qu'elle en reparte dans quatre ans, j'irai la voir !!

Comme d'habitude...

...en Russie ça ne se passe pas comme prévu.

La télé n'est donc pas venu samedi dernier.
Mais l'atelier de cuisine s'est bien passé sinon.
Une douzaine d'enfants entre six et douze ans, sagement assis autour de la table pendant que je préparais la pâte du gâteau.
Galia (qui m'a invité) traduisait en russe quand c'était trop compliqué.
J'avais inscrit les mots importants sur un tableau (les ingrédients, les verbes décrivant les actions nécessaires à la confection de la pâte). Et je posais quelques questions simples aux enfants.

On a expliqué l'Epiphanie et quand le gâteau était au four, j'ai découpé celui que j'avais préparé chez moi le matin. Un haricot rouge comme fève, on a pu trouver une reine qui a choisi son roi.

Ensuite, j'ai fini l'après-midi en compagnie des adultes organisateurs, à manger, boire et discuter (mi-français, mi-russe). C'était bien sympa. On remet ça dans deux semaines.



mardi 25 janvier 2011

Je vais passer à la télé !

Pas de nouvelles depuis quelques temps, mais là en voilà une intéressante : je passerai certainement à la télé, sur la chaîne 49 (bon, c'est une chaîne locale de Novossibirsk).

Pour quelle raison demandez-vous ? Le début de la célébrité !
Une amie Russe m'a proposé de participer à un atelier de français pour des enfants qui étudie le français à l'école. Au programme, la cuisine française, le but premier étant de parler français et de faire parler les enfants.
Pour une première recette, j'ai choisi simple : le quatre-quarts... J'attendrai un peu avant de leur préparer des anguilles à la Maïté...

Pour ajouter de l'animation, on va en profiter pour parler de l’Épiphanie, et ajouter une fève dans le gâteau.

Et comme dans les vraies émissions de cuisine, pendant que le gâteau sera au four, je sortirai celui déjà cuit que j'aurai préparé chez moi (pour essayer la recette notamment).

Tout ça samedi après-midi. Je ne sais pas quand l'émission sera diffusée, j'essayerai de me la procurer !

mercredi 12 janvier 2011

De retour au 'vrai' travail

Hier était le premier jour de retour au bureau.

Les Russes ont en effet dix jours fériés début janvier, donc j'ai travaillé de chez moi pendant ce temps-là. En plus il a fait entre -35°C et -40°C toute la semaine, donc je n'ai pas beaucoup passé de temps dehors.

Pour m'occuper j'ai cuisiné une soupe de type borsch. Je dis bien 'de type' parce que d'après Lyonya, un ami Russe, ce n'était pas un vrai borsch... Les betteraves n'étaient pas coupées comme il faut (trop gros morceaux) et j'ai 'oublié' le chou. Mais c'était bon quand même (et ça avait la bonne couleur).
J'ai aussi passé du temps à regarder des contes et films de Noël à la télé. Ils en ont tout plein, la plupart des années 60 et 70, avec des décors en carton pâte et des effets spéciaux pourris, mais mignons quand mêmes (et puis c'est pas trop difficile à comprendre).
Je suis même tombé sur 'Trois Noisettes pour Cendrillon' (film tchécoslovaque mais clairement d'influence russe). Là autant dire qu'il aurait pu être en papou sous-titré chinois, j'aurais suivi, vu le nombre de fois que je l'ai regardé étant plus jeune...

mercredi 5 janvier 2011

Un métier méconnu mais utile ces temps-ci : dégeleur de voitures

Devant le refus des températures de remonter un peu (on reste sous -35°C en journée), j'ai pris les grands moyens. J'ai appelé un dégeleur de voiture.
Métier peu commun je l'avoue... Facile à trouver, il y a des affiches et des papiers accrochés partout avec numéros de téléphone.


Rendez-vous pris, ils arrivent 1h30 plus tard. Le principe est simple : un canon à air chaud qui souffle de l'air brûlant est placé devant le capot ouvert, avec une couverture qui couvre le tout pour bien garder le chaud. En plus, un chargeur est branché à la batterie pour avoir la bonne puissance de démarrage. Le tout branché à un groupe électrogène.
20-25 minutes plus tard, la voiture démarre comme un charme !

Quand j'ai dit à Bruno que ça avait marché, il m'a demandé si ils font des bons cadeaux, une bonne idée pour Noël !

lundi 3 janvier 2011

Niva gelée après semaine gastronomique

Accueilli par -40°C ce matin à l'aéroport, l'année commence donc froidement !
Bonne Année 2011 à mes lecteurs !

Une semaine bien remplie en Alsace. J'ai quitté Novossibirsk le 24 au matin, correspondance sans retard à Moscou et arrivée presque à l'heure prévue à Francfort. S'en est suivi une course entre les trains de la Deutsche Bahn pour attraper ceux qui allaient vers le sud (sans aucune distinction de numéro de train ou autre, ils avaient tous 2 à 4 heures de retard).
Bilan, à peine une heure de retard à Fribourg où m'attendaient Laurent et mon père.
Veillée de Noël en famille.

Ensuite, une succession de bons repas du 25 décembre au 1er janvier, sans interruption !
Je peux dire que j'en ai bien profité !!

Dans le désordre (et j'en oublie certainement):
- foie gras (poêlé et en terrine)
- saumon au sel
- jambon en croûte
- pintade
- choucroute
- fondue bourguignonne
- tourte à la viande
- fondue au fromage
- civet de joue de porc
- joue de lotte
- joue de porc à l'orange
- tarte à l'oignon
- sushi-maki
- canapés divers et variés
- terrines
- ...

Et je ne prends pas la peine de faire la liste des alcools, dans laquelle le crémant tient la première place je pense...

Le 2 janvier, route vers Paris avec Laurent (initialement prévue en TGV) qui me dépose à l'aéroport. Avant le sevrage, je goûte aux différents vins du salon Air France.
Vol pour Moscou presque vide (d'où une facilité pour dormir), avec atterrissage sur une piste par endroits gelée. D'ailleurs au moment du dernier freinage avant de quitter la piste pour rouler vers le terminal, l'avion a continué tout droit. Le pilote a dû redonner un gros coup d'inversion de poussée pour freiner et tourner en dérapant un peu... Les Russes avaient déjà applaudi à peine les roues à terre, ils ne se sont rendus compte de rien.
Correspondance pour Novossibirsk, avion à nouveau presque vide.

Arrivée ce matin, dans le froid glacial. Taxi jusque chez moi, et découverte de la Niva gelée... La jauge à essence n'a pas baissé, l'autostart n'a pas dû fonctionner. Tentative de démarrage avec la Niva de Bruno et des câbles de sa batterie à la mienne, mais pas de succès aujourd'hui (elle est presque partie lors du premier essai, et après c'était de pire en pire).
On réessayera demain, il devrait faire quelques degrés de plus...