jeudi 31 mars 2011

En vadrouille

Demain je m'envole pour Paris via Moscou, et samedi pour Villahermosa au Mexique via Mexico.
J'aurais pu faire Novossibirsk-Villahermosa d'une traite, mais enchaîner quatre avions et plus de vingt-deux heures de vols ça ne me tentait pas trop (et en plus douze heures de décalage horaire...).

Donc je fais une pause à Paris pour joindre l'utile à l'agréable.

On va au Mexique pour tester notre produit à plus grande échelle que dans le labo.
Ensuite en revenant du Mexique, je vais au mariage de Lulu en Bourgogne, puis reste la semaine suivante à Paris pour participer à une réunion pour décider de la stratégie des années à venir, à laquelle mon chef et moi avons été invités.

Tout ceci m'amène au 18 avril pour retourner à Novossibirsk, et d'ici là j'ai bon espoir que la majeure partie de la neige aura fondu.

Et en mai je serai à nouveau en vadrouille, mais je garde ça pour plus tard !

vendredi 25 mars 2011

Pluie !

Après plus de quatre mois, voici le retour de la pluie.

C'est donc vraiment le début de la saison la plus pénible de l'année : la fonte...
Gadoue, boue, pas la peine d'essayer de rester propre.

On va presque pouvoir commencer à préparer le barbecue pour les premiers chachlyks (avec gros anoraks si il le faut) au bord du lac quand la plage sera dégagée de neige !

samedi 19 mars 2011

La dépendance à l'électricité

Le courant vient de revenir après deux heures de coupure.

C'est là que je me suis rendu compte que sans courant, on n'a pas d'eau au robinet (il doit manquer les pompes pour acheminer l'eau), ni chauffage (pareil).

La seule inquiétude que l'on peut éliminer c'est que si ça dure, pas la peine de stresser pour le congélateur, il suffit de mettre les affaires sur le balcon...

Bon deux heures finalement ça a été, j'ai lu à la lampe de poche, et la température de l'appartement n'a pas baissé (j'ai toujours besoin d'ouvrir une fenêtre pour ne pas mourir de chaud).

dimanche 13 mars 2011

Printemps ?

En Russie, le printemps commence le 1er mars (et l'été, le 1er juin, etc). Bien entendu, les températures remontent, la neige va même jusqu'à commencer à fondre en plein soleil, mais les signes du printemps auxquels je m'attendrais (un peu de verdure) n'arriveront pas avant fin avril.

En tout cas c'est la façon dont les Russes parlent des saisons... En discutant avec Katya, elle me dit que c'est pour faire simple. Au nord de la Sibérie, s'ils devaient attendre du vert pour dire que c'est le printemps, ça serait du 1er au 15 juillet...





Quoiqu'il en soit, ça devient agréable de se promener, et les rues, chemins sont d'ailleurs bien remplis le samedi et le dimanche. Un avantage est la présence quasi-constante du soleil. Le dernier jour sans soleil dont je me souvienne doit remonter à décembre quand il a neigé presque trois jours sans interruption.

dimanche 6 mars 2011

Пьер Ришар à Novossibirsk


Voilà comment on écrit Pierre Richard en russe...

Surprenant de le voir se produire en Sibérie, mais il est encore très populaire en Russie (pour ses films).

Hier soir donc, avec Bruno et Katya, on est allé au Centre Culturel de la RJD (SNCF russe). Il jouait « Franchise Postale »la dernière pièce de théâtre qu'il donnait à la Pépinière théâtre à Paris avant de partir en tournée. La version était ici sur-titrée en russe.
Il y raconte des anecdotes de sa vie en répondant à des lettres (imaginées ?) de fans. Souvent drôle, parfois touchant, c'était vraiment très bien. Par moments il n'y avait que Bruno et moi qui riions... Pas facile de traduire tous les jeux de mots (et traduire Tintin par Winnie l'Ourson je ne suis pas sûr...).

Une très bonne surprise ! Je dois avouer qu'en vivant à Paris je ne pense pas que je serais allé le voir, mais ici c'était une occasion à ne pas rater !

mardi 1 mars 2011

Photos des Emirats Arabes Unis

Les Emirats Arabes Unis

Parti le lundi 21 février dans la soirée pour Moscou, j’y ai passé la nuit à l’hôtel près de l’aéroport. Il faisait sous -20°C, donc pas envie de me promener en ville de toutes façons.
Mardi matin, vol pour Dubai, mon gros manteau dans la valise en soute ! J’arrive dans l’après-midi, récupère la voiture de location et prend la route pour Abu Dhabi (autoroute à deux fois quatre voies). Heureusement que j’ai été surclassé (Honda City), parce qu’avec une Yaris, j’aurais fait petit joueur à côté des voitures locales… Je passe par le centre de Dubai donc à côté de la tour immense Burj Khalifa. Vraiment impressionnante. J’arrive à Abu Dhabi et suis accueilli par Erika et Alessia. Soirée tranquille, excellentes côtes d’agneaux.

Parenthèse météorologique : les températures étaient franchement chaudes dans la journée (28 à 32°C), un peu plus fraîches en soirée et dans la nuit (autour de 20°C). Très agréable pour faire une pause dans l’hiver. Erika trouve par contre que c’est un peu tôt pour déjà dépasser 30°C, et redoute les 50°C du mois d’août.

Mercredi, je passe la matinée avec Erika et Alessia, avec un passage à la piscine. Jonathan part au travail mais revient en fin de matinée : il a mal au dos. L’après-midi, je vais sur la Corniche d’Abu Dhabi, et profite de la plage avant de faire un tour au centre commercial Marina Mall. Souper pâtes carbonara.

Parenthèse culinaire : je suis surpris, on trouve facilement du porc dans les magasins (dans une section séparée des autres viandes). Pour l’alcool, il faut un permis et savoir où sont les magasins, mais on trouve tout ce qu’on veut également. L’eau du robinet, qui vient d’usine de désalinisation, est potable.

Jeudi, je pars dans le désert, au sud d’Abu Dhabi vers l’oasis de Liwa. C’est là que commencent les grandes dunes qui s’étendent sur des centaines de kilomètres au-delà de la frontière avec l’Arabie Saoudite. Une route toute droite, bordée de plantations.

Parenthèse végétale : sauf dans les rares oasis, chaque arbre, plante ou herbe est équipé d’un système d’irrigation. Au début quand je voyais des panneaux « Ministère de la foresterie », je ne comprenais pas. Mais en fait, ils doivent connaître exactement le nombre d’arbres du pays, et doivent veiller à ce que chacun soit irrigué sinon il meurt, notamment le long des autoroutes bordées de palmiers !

Arrivé à l’oasis, je la traverse en partie (elle s’étend sur plus de 100 km) puis continue vers le sud sur une très belle route au milieu des dunes. La route se termine au pied d’une dune de 120 mètres de haut, utilisée pour une compétition de véhicules tout terrain (d’où la belle route pour que les spectateurs puissent venir voir). La-dite dune est clôturée, je décide donc de gravir celle d’en face, plus haute et plus belle. Armé d’un litre et demi d’eau, je grimpe dans le sable. Il me faut plus d’une heure pour arriver au sommet. Une fois là, je m’y pose et lis un livre en attendant que le soleil descende pour avoir de plus belles vues avec des ombres. Après deux heures, cela devient vraiment beau, je redescends donc (en vingt minutes), reprend la route à travers les dunes pour l’oasis. Je retourne à Abu Dhabi.
Jonathan a moins mal au dos, mais a attrapé la crève d’Alessia.
Dîner avec Erika, filet de bœuf saisi, tranché sur roquette et parmesan. Je vais ensuite me coucher assez fatigué par ma journée.

Vendredi matin, je nage avant le petit-déjeuner dans la piscine de 25 mètres au pied des immeubles. On part ensuite avec Erika en laissant Jonathan malade et Alessia. Direction Dubai, pour le Mall of the Emirates. Shopping, et passage devant Ski Dubai, la piste de ski qui est dans le centre commercial. Vraiment dingue… On rentre puis on fait une petite balade du côté de la piste de Formule 1 Yas, qui est juste à cinq minutes en voiture de l’appartement. Avis aux amateurs de F1…

Samedi, Jonathan ne va pas mieux, je pars donc seul pour Al Ain, à l’est d’Abu Dhabi. A nouveau traversée du désert pour y arriver, mais cette fois la route est bordée de plantations de palmiers.
A Al Ain, je visite le musée qui présente des artefacts préhistoriques et historiques trouvés dans la région lors de fouilles archéologiques. Je me promène ensuite dans l’oasis attenante. Je fais ensuite un tour au souk. L’atmosphère est bien différente de Dubai ou Abu Dhabi.

Parenthèse atmosphérique : Dubai et Abu Dhabi sont des villes ‘artificielles’ encore en construction. Même les plages doivent être construites, alors qu’il n’y rien d’autre que la mer et du sable… Du coup, comme le quartier où habitent Jonathan et Erika est tout neuf (leurs bâtiments sont les premiers), ils n’ont pas encore de plage. En rajoutant le fait que 80% de la population des Emirats est étrangère (Asiatique pour 50%, Occidentale pour 30%), on ne sait pas trop où on se trouve. Al Ain par contre est plus ancienne et beaucoup moins peuplée d’étrangers. On s’y sent plus dans un pays Arabe.

Je continue ma visite par une tentative de traverser la frontière (d’après le guide que j’ai acheté c’est possible avec juste un passeport de quitter les EAU). Mais arrivé au poste frontière, ils me disent qu’il me faut un tampon de sortie des EAU. N’ayant pas de visa pour Oman, je risque donc de me retrouver coincé entre les deux postes frontières. Mon but n’était pas de me rendre au poste frontière d’Oman, mais de m’arrêter avant au pied de falaises intéressantes d’après le guide. Je préfère ne pas trop prendre de risque et retourne sagement du côté des EAU et passe à côté du marché aux bestiaux où j’hésite à m’acheter un dromadaire... Je me rends ensuite au sommet du Djebel Hafeet, qui culmine à plus de 1000 mètres. Une belle route y monte, notamment pour accéder à l’hôtel Mercure qui y est construit. La vue sur la plaine est pas mal brumeuse, mais vaut le coup. En redescendant, je traverse le parc de loisir au pied de la montagne. Des pelouses vertes au milieu du désert, ça surprend. Retour vers Abu Dhabi dans la soirée.

Dimanche, dernier jour. Je commence ma journée par la visite de la Grande Mosquée Sheikh Zayed. Terminée en 2007, elle abrite la tombeau de Sheikh Zayed, fondateur des Emirats Arabes Unis. C’est la seule partie que l’on n’a pas le droit de photographier. Avant d’entrée dans l’enceinte de la mosquée, les femmes doivent revêtir un vêtement noir qui couvre tout le corps et les cheveux. Comme je suis en bermuda, je dois mettre une ‘robe’ blanche. Un guide nous explique l’histoire et décrit l’architecture de la mosquée. On se déchausse avant d’entrée à l’intérieur. Visite intéressante. J’y apprends des choses sur l’Islam que je ne connaissais pas.
Ensuite, dernier passage dans un centre commercial avant la visite de l’Emirates Palace, hôtel de luxe situé sur la Corniche. Tout est dans la démesure. D’abord payer pour ‘visiter’ un hôtel, ça fait bizarre. Ensuite, quelques chiffres :
2 milliards de dollar pour la construction
302 chambres et 92 suites
2000 employés
1000 euros la chambre la moins chère
12000 euros la suite la plus chère
Bref, on entre dans un autre monde !

Je retourne chez Jonathan et Erika, rassemble mes affaires et je pars pour Dubai vers 22h30 (mon vol est à 2h40 du matin). Au passage, je m’arrête près de la tour Burj Khalifa, encore plus belle de nuit. Je suis d’ailleurs du bon côté de l’avion et après le décollage on passe juste à côté de la tour, presque à la hauteur de son sommet. Vraiment impressionnant !
Retour sans encombre pour Novossibirsk où j’arrive lundi en début de soirée.

Je retrouve le boulot ce matin, et la Niva (restée sur le parking de Schlumberger toute la semaine) démarre sans problème ! J’ai bien fait de ne pas ramener un dromadaire, l’entretien de la Niva paraît plus simple finalement !