mercredi 31 août 2011

Bref retour en Alsace

Ce weekend, j'ai fait un bref retour 'aux sources'...

Parti samedi matin de Novossibirsk, en transit via Moscou et Paris pour arriver à Mulhouse avec 1h30 de retard (ça a déjà commencé par du retard au départ du premier vol, un transfert sur un autre Moscou-Paris, mais j'étais à l'heure pour le dernier vol, qui lui avait également du retard). Pour une raison non précisée, ils ont dû changer d'appareil, et du coup ils ont changé de compagnie. Au lieu d'être opéré par Regional, le vol était opéré par City Jet, et du coup ils cherchaient un équipage pour l'avion (y a-t-il un pilote dans l'avion ?).

Bref, j'étais samedi soir à Lautenbach...
Le but étant dimanche midi, repas sur les crêtes vosgiennes à l'occasion des 40 ans de mon frère Laurent, précédé d'une courte randonnée pour se mettre en appétit.
Famille et amis, au total une cinquantaine, ça m'a permis de voir tout plein de monde d'un coup, ça m'a fait bien plaisir !

Et c'est beau l'Alsace vu depuis les Vosges !


Retour à Novossibirsk lundi pour une arrivée mardi matin, sans retard (comme presque tous les vols retour...).

vendredi 26 août 2011

De Moscou à Vladivostok, l’aventure de la Transsibérienne

C'est une des Séries d'été du journal suisse Le Temps.

Des journalistes ont décidé de traverser toute la Russie, de Moscou à travers la Sibérie jusqu'à Vladivostok, non par le fameux train transsibérien, mais par la route !
Depuis peu, une route goudronnée relie en effet un bout du pays à l'autre.

Ils ont fait ça en douze étapes, détaillées sur le site du Temps.
Pour y accéder, il faut s'enregistrer sur le site, c'est gratuit et ça prend deux secondes.

samedi 13 août 2011

Profitons un peu de l'été sibérien

Quand même, le peu de l'été que j'aurai passé à Novossibirsk, il y a eu de belles journées, dont aujourd'hui.

Avec Dan, Lena, Bruno, Katya et le petit Denis (ainsi qu'Ourmik le chien), on a décidé de changer un peu de décor et d'aller un peu plus au sud au bord du lac (qui je vous le rappelle ou vous l'apprends fait 150 km de long sur entre 5 et 10 km de large).
On est donc parti, avec barbecue et de quoi faire de chachliks, sur la route qui de bien goudronnée passe à mal goudronnée, puis à non goudronnée.

Dan était déjà dans ce coin une fois avec des collègues mais ne se souvient pas trop où sont les accès au lac. On demande donc à une babouchka, qui nous envoie du mauvais côté. On cherche un peu, s'engage sur des routes pas praticables, on finit par faire demi-tour et trouver quelqu'un qui nous envoie sur la bonne route.
Mais ce n'est pas tout, car on a beau savoir que n'importe quel chemin qui part à droite de la route principale descend vers le lac, ils ne sont pas tous praticables...

Bon on finit par en trouver un correct, et on arrive au bord du lac, à un bel endroit.
Mais nous qui pensions être seuls, il y a un peu de monde (mais beaucoup moins comparé à ce qu'a dû être le lac à côté de chez nous aujourd'hui).

On peut enfin préparer à manger (il est près de 14h). L'après-midi se passe bien, tranquillement.







vendredi 5 août 2011

Le récit des deux semaines en Autriche

Voici donc le (long) récit des deux semaines en Autriche, largement inspiré du blogue de JF (avec sa permission).

(7 juillet 2011)

Je pars de Paris tôt le matin pour attraper mon vol à Roissy vers Vienne (Nikki Air). J’arrive à l’heure, avant l’avion des Québécois qui viennent directement de Montréal.

Ils ont un peu de retard, et ils mettent plus d’une demi-heure à sortir avec leurs bagages. Deux filles de l’agence de Vienne nous attendent pour nous présenter le chauffeur Martin (qui parle un peu anglais et avec qui tout est ‘no problem’).

Il fait très beau à Vienne. On embarque les bagages et finalement on n’aura pas besoin de la petite remorque. Ça sera plus simple ainsi car le chauffeur doit rouler plus lentement avec cette dernière.

On part vers 13h. Le trajet jusqu’à Innsbruck est interminable, surtout pour mes amis qui ont déjà enchaîné le bus de Québec à Montréal et l’avion de Montréal à Vienne... On arrive vers 20h. L’hôtel est parfait. On monte les bagages et on prend notre premier repas en Autriche. Le tout accompagné de bière et de vin.

Première balade nocturne en ville, qui est très jolie d’ailleurs. Cependant il ne fait pas très beau. Il pleut même un peu. On se boit une dernière bière (pour la journée, mais certainement pas pour le séjour) et retour à l’hôtel.

(8 juillet 2011)

Ce matin il ne fait pas très beau. Cependant la pluie ne durera pas. On commence la journée par une visite d’Innsbruck avec guide. Au début dans le bus et après à pied. Cette ville est superbe. Au fond d’une vallée avec les Alpes tout autour. Pour dîner, un schnitzel, repas très typique. Il s’agit d’une escalope de porc panée. Avec de la compote d’airelles, c’est très honnête.

En après-midi on monte les 148 marches du beffroi d’où la vue sur la ville et les environs est excellente. On poursuit avec la visite du Hofburg, i.e. le palais. C’est un palais bien modeste. En plus la guide ne parlait pas très bien le français.

Comme dernière visite de la journée on se rend au Musée Swarovsky. C’est un endroit assez intéressant. C’est de l’art moderne où comme on pourrait s’en douter on met en valeur le cristal. Les dames et demoiselles du groupe sont cependant bien plus intéressées par la section magasin…

On commence la soirée par le concert d’un excellent ensemble de cuivres suisse, donné dans la cour du palais Hofburg dans le cadre du festival d’été. Le tout accompagné d’un vin autrichien tout à fait honnête (le seul du séjour je dois dire).
On finit par une pizza dans un lieu un peu branché (on est entourés de plein de 'Justin Bieber', coupe de cheveux visiblement à la mode en Autriche).

(9 juillet 2011)

Ce matin le soleil brille de tous ses feux. On part tôt et on prend le téléphérique (le premier de la journée à 8h30) jusqu’à Hafelekar à 2324 mètres au dessus d’Innsbruck. La vue d’en haut est absolument fantastique. On part donc pour une randonnée de 4h30 au total. On se rend jusqu’à Pfeishütte. Les paysages sont très beaux. D’un côté c’est la vallée d’Innsbruck. De l’autre, c’est très sauvage. Que des montagnes à perte de vue. On fait une pause à Pfeishütte histoire de boire un p’tit café et de manger un gâteau de Linz qui nous permet de refaire nos forces. Au retour je me tord la cheville, ce qui me vaudra un bandage pendant les quelques jours suivants (merci à nos médecin et infirmier du groupe).

En après-midi on fait une courte visite au zoo alpin d’Innsbruck. Il s’agit de la faune locale. Lynx, loutre, bouquetins des alpes, loups et plusieurs sortes d’oiseaux sont au rendez-vous, ainsi qu’orignaux et castors, pas très dépaysant pour mes amis Québécois !

Je rentre ensuite à l’hôtel pour faire un peu de lessive (pas très passionnant mais indispensable).

En soirée, on se rend au concert d’une harmonie autrichienne. Répertoire très classique et un peu ennuyeux. Peu de monde reste tout le concert. Ensuite on rentre à l’hôtel et on termine la soirée au bar. Ambiance très festive.

(10 juillet 2011)

Temps absolument radieux ce matin. On quitte Innsbruck à 9h30 et deux heures plus tard nous sommes à Salzburg. Cet hôtel sera le meilleur des quatre.

En après-midi on commence par une visite de la ville avec guide. La dame est vraiment excellente. C’est une ville très jolie, avec la Salzach qui coule tout doucement. Il y a une haute colline et une forteresse au sommet. C’est la ville de Mozart.

En fin d’après-midi on retourne à l’hôtel. JF a demandé à utiliser une de leurs salles de conférence pour qu’on s’improvise une petite répétition. Bon, c’est sûr que nous n’avons pas de lutrins ni d’instruments de percussion mais on se débrouille avec les tables et nos boîtes d’instruments. Ça dure environ une heure et c’est une bonne chose de pouvoir jouer un peu. Tout le monde est content et soulagé !

Ensuite nous retournons en ville et on soupe dans un petit resto tout simple accompagnée de bière locale. Nous sommes sur la terrasse et c’est bien agréable (là je cite JF car je ne me souviens absolument plus où on a mangé). On se balade encore un peu et là le ciel devient très menaçant. Il va pleuvoir pas mal en fin de soirée et pendant la nuit.

(11 juillet 2011)

Grosse journée de visite.

On commence par séparer le groupe en deux. Je fais partie du groupe qui commence par la visite de la maison où Mozart a résidé pendant de nombreuses années à partir de l’âge de 17 ans. On y retrouve un piano sur lequel il a joué. Il y a plein d’extraits musicaux avec l’audio-guide qu’on utilise pour faire la visite. C’est correct sans plus.

On se déplace ensuite vers le lieu de naissance de Mozart et on croise l’autre demi-groupe qui en revient. C’est là qu’il a vécu jusqu’à l’âge de 17 ans, avec sa famille. Il y a quelques instruments sur lesquels il a joué. Entre autres un petit violon qui a été récemment utilisé par un jeune prodige japonais lors d’un concert. La guide que nous avions est excellente cette visite est plus intéressante que la première.

Dîner à l’Hôtel Elefant. Nous sommes dans une petite salle fermée avec de vieux tableaux sur les murs. En plus la nourriture est excellente (sauf pour les quelques uns qui n’aiment pas le poisson).

On continue la journée de visite avec le Festung, i.e. la forteresse hautement perchée sur la colline. Ça ne vaut pas la tour de Londres. Par contre la vue sur la ville en bas est superbe.

Au moment de repartir on s’aperçoit qu’on a égaré Claudine. On la cherchera en vain pendant 35 minutes (en communiquant grâce aux quelques téléphones portables qui marchent, dont le mien). On se dirige donc vers Hellbrunn et ses fontaines truquées… et on retrouve Claudine (ça s’est réglé par un taxi et 12 euros !). Très amusant, des jeux d’eaux actionnés par le guide, qui arrosent les touristes. En faisant attention, ceux qui ne veulent pas être mouillés peuvent facilement remarquer que les endroits où le sol est mouillé sont les endroits à éviter…

Les jardins sont bien intéressants également.

En soirée on se rend à la Augustiner Bräu. C’est un endroit franchement excellent. Il doit bien rentré au moins 1000 personnes sur la terrasse. Pour avoir une bière on procède comme suit : on se prend un bock dans une espèce d’armoire. C’est 500 mL ou un litre (bien entendu je prends un litre). On paie à un caissier. On va rincer le bock à l’eau sous un robinet. On se fait remplir le bock à même un tonneau.

On est une quinzaine et on rigole bien.

(12 juillet 2011)

Aujourd’hui visite des grottes de glace de Eisriesenwelt. La météo est parfaite. On fait 45 de minutes de bus pour s’y rendre. La dernière partie du trajet est absolument magnifique. Route en lacets, petits villages alpins avec maisons toutes décorées de fleurs. On passe à côté de Werfen et de son magnifique château médiéval hautement perché sur une colline. La dernière montée fait 18%, le chauffeur maîtrise vraiment bien son bus, à en faire crier les gens qui sont en avant quand il est en porte-à-faux au-dessus du vide !

Arrivés au site il faut déjà grimper l’équivalent de 80 mètres et prendre un téléphérique qui, en trois minutes, nous fait passer de 1080 mètres à 1575 mètres. Ensuite il y a un autre 65 mètres à monter à pied. La vue sur la vallée et les montagnes autour est splendide.

On attendra un peu en haut car tout le monde y va à son rythme et le téléphérique, assez petit, ne prend qu’une dizaine de personnes à la fois.

La visite de la grotte de glace dure 70 minutes et est franchement spectaculaire. On marche sur une distance de un kilomètre et on doit monter et redescendre 700 marches. Il y fait zéro degrés Celsius.

Les gens apprécient beaucoup cette visite.

Pour le reste de la journée ça se résume pas mal à ce qui suit : dîner sur une terrasse avec bière, visite de la Brasserie Stiegl avec dégustation de différentes bières, bière sur la terrasse (au sixième étage, vue superbe sur la ville) de l’Hôtel Stein et pour terminer une assez authentique flamenküche encore une fois accompagnée de bière locale.
On finit à l’hôtel à devoir se précipiter vers le bar (il n’est que 23h) pour demander 10 bières avant que le barman (pas sympa contrairement à ceux des autres jours) ne s’en aille.

(13 juillet 2011)

Ce matin départ à 9h30 en direction du petit village de Hallstat. Ce dernier, situé à 1h15 environ de Salzburg, est extrêmement touristique. En même temps il est superbe. Situé sur le bord d’un lac, ses maisons sont toutes parfaitement entretenues. On y restera en tout trois heures. On a donc le temps de dîner et d’en faire la visite.

À noter une petite chapelle qui contient des crânes tout colorés et tout plein d’autres ossements. C’est une curieuse coutume. Les gens qui le désirent doivent se faire enterrer et après une quinzaine d’années, ils récupèrent le crâne et il est peint de différentes couleurs.

De là on se dirige vers Schladming afin de rencontrer la coordonatrice du festival Mid Europe. On trouve sans trop de difficultés et on nous remet des programmes des différents concerts.

On reprend la route vers le petit village de Haus, qui est un partenaire du festival. C’est tout près, à 10 minutes de bus seulement. L’église est très jolie. Nous avons tout ce qui faut : lutrins, chaises, instruments de percussion.

On s’installe et on se fait une répétition d’une heure environ. Le concert, de 18h00 à 19h30 se déroule très bien. Pour qu’il soit parfait il aurait manqué quelques dizaines de spectateurs de plus. Mais bon, ceux qui sont là semblent avoir bien apprécié.

Souper bien arrosé de bière et de vin autrichien dans un petit resto bien pittoresque juste à côté de l’église.

(14 juillet 2011)

Ce matin, avant-midi libre. Avec Lucie on se promène et faisons quelques achats. Le temps est gris, et la ville est bien moins jolie que sous le soleil.

Dîner dans un resto chinois avec Andréanne et JF qu’on retrouve par hasard en ville. Il pleut.

On quitte à 14h00 pour Schladming avec nos instruments, nos partitions et nos costumes de concert. Le trajet d’une heure est assez ordinaire. Il pleut et on est un peu découragés vu que le concert est sur une scène extérieure. Finalement on arrive et après avoir cherché pas mal la scène sur laquelle aura lieu le concert on réussit à s’installer. C’est un peu à la bonne franquette. On dépose les boîtes d’instruments dans un coin de la scène. Pour les spectateurs, ce sont des tables où les gens peuvent s’assoir en mangeant et en buvant. Les odeurs de saucisses grillées font envie à plus d’un musicien…

Le concert se déroule bien. Finalement nous avons un toit mais de toute façon il ne pleut pas. Là aussi il aurait pu y avoir un peu plus de spectateurs.

Sitôt terminé nous nous dirigeons vers l’Hôtel de la poste où nous avons droit à un festin avec entrecôtes et spectaculaire dessert.

Nous avons deux heures ensuite pour aller écouter les autres groupes. Mais en général ce n’est pas très intéressant. Mais l’ambiance qui règne est excellente. Il y a aussi un défilé avec fanfare et flambeaux.

(15 juillet 2011)

Départ à 9h00. On fait un petit crochet vers Mondsee pour voir une église utilisée comme lieu de tournage dans le film « La mélodie du bonheur ». C’est là que le Baron Von Trapp et Maria se marient. Elle est superbe, et comme toutes les églises baroques contient des squelettes de martyrs ou Saints.

Ensuite on poursuit jusqu’à St Gilgen, lieu de départ de notre tour de bateau de 75 minutes sur le lac de St Wolfgang. On part donc à 10h00 et c’est super beau. Le lac est entouré de montagnes. En fait nous sommes sur un traversier qui dessert plusieurs petits villages. On va donc zigzaguer sur le lac et s’arrêter plusieurs fois jusqu’à notre destination finale, i.e. Strobl. De là le bus nous ramène à St Wolfgang, certainement le plus beau des villages autour du lac. On y dîne et on fait le tour, en finissant par un excellent café.

On reprend le bus à 15h30 en direction de Linz. Après 90 minutes on y est. L’hôtel est sans contredit le moins bon qu’on aura eu du voyage. Il a une étoile de moins et on le voit au premier coup d’oeil. Mais bon nous n’y sommes que pour une nuit.

On soupe dans un gigantesque « Beer garden » de 1500 places. Repas de pâtes bien arrosé de bière locale. Ensuite on part se balader. C’est une ville industrielle sans trop d’attraits touristiques, sauf le Danube et la cathédrale. A noter la diffusion de Spem in Alium de Tallis dans une église, dans la même mise en scène que celle que j’ai déjà vue au MoMA de New-York : 40 haut-parleurs situés en cercle, diffusant les 40 voix de la pièce (8 chœurs de 5 voix, chantées par 40 choristes). Dans une acoustique d’église, c’est encore mieux ! On prend une dernière bière en ville dans le même Beer garden puis on retourne en tramway à l’hôtel.
Là, pas de bar, mais le distributeur de boisson a de la bière en cannette ! Pas vraiment buvable mais on se force un peu…

(16 juillet 2011)

On quitte Linz un peu après 8h00 en direction de Mauthausen. On mettra une quarantaine de minutes à se rendre. On a tendance à imaginer les camps de concentration juifs comme des endroits où il fait froid, où il pleut et où les gens sont maltraités. Là il fait un temps absolument radieux. D’ailleurs ce sera une journée superbe côté météo.

Ce camp n’était pas un camp d’extermination mais bien un camp de concentration. Son emplacement avait été choisi en raison de la proximité d’une mine de granit. Donc on les maltraitait juste assez mais pas trop pour qu’ils soient capables de travailler. Ceci étant dit 200 000 personnes y ont séjourné et la moitié en sont morts.

La visite est très intéressante. Certains bâtiments ont été restaurés, d’autres sont dans leur état original. On y voit les salles de douches où on faisait mourir les gens en leur envoyant de l’eau glaciale, des fours crématoires, une chambre à gaz, une potence. On voit aussi les endroits où vivaient les détenus, les quartiers des dirigeants du camp. Le guide que nous avions parlait super bien français et était extrêmement intéressant.

Au moment de repartir en bus il y avait plusieurs personnes qui étaient visiblement un peu secouées par cette visite.

On se rend ensuite à l’Abbaye de Melk. Cette dernière est située sur une petite colline, d’où la vue sur les environs et sur le Danube est excellente. Visite intéressante, richissime abbaye, église encore plus baroque que les autres.

Comme dernière activité de la journée nous nous arrêtons à Stein dans une vinothèque. C’est une bonne surprise car non prévue au programme. On y déguste cinq vins autrichiens. 2 blancs, 1 rosé, 1 rouge et un espèce de vin à base d’abricots. Aucun n’est vraiment bon mais on les boit assez rapidement. On rigole bien. Après nous allons nous baladons au milieu des vignes et des abricotiers. La vue sur le Danube est excellente. Je grimpe après une haie pour piquer quelques abricots et les partager avec JF et Andréanne. Ils sont mûrs et excellents.

On poursuit vers Vienne, dernière étape de notre périple. J’y retrouve mes parents, mon frère Laurent, et Jean-Luc et Bérengère qui restent avec nous à l’hôtel pour le séjour à Vienne.

Souper en ville dans un resto italien.

Au retour à l’hôtel, il y a un sacré bordel. Une bande de jeunes congressistes vont faire la fête pendant une bonne partie de la nuit. Heureusement, dès le lendemain ils vont tous quitter et pour les quatre nuits suivantes ce sera le calme plat. La solution (que certains ont choisis) c’est de rester debout et boire des bières en attendant que ça se calme (vers 1h30, soit l’heure habituelle de mon coucher depuis le d’2but du séjour…).

(17 juillet 2011)

Ce matin on commence par une visite guidée à pied de la ville. Il fait un temps superbe.

À 12h00 nous visitons le Staatsoper, i.e. l’opéra de Vienne. Ce bâtiment a été endommagé en partie pendant la 2ème guerre mondiale. Il a été restauré mais avec des moyens plus modestes dans les années 50. On voit très bien la démarcation entre la partie originale et la partie restaurée. Je vais faire mon maudit Français, mais il n’est pas aussi brillant et resplendissant que l’Opéra Garnier à Paris.

Sauf pour la période des vacances ils présentent des opéras à chaque soir. Et jamais deux soirs de suite le même opéra.

Après avoir mangé une goulasch et après avoir relaxé un peu dans le parc pas loin on termine la journée de visite par l’imposante Cathédrale de St-Étienne (Stephansdom).

Repas dans un restau chinois situé près de l’hôtel, avec les Alsaciens et Jacqueline.

Petit fait cocasse : lorsque nous revenions à l’hôtel en métro il fallait marcher 5-6 minutes. Et à un endroit, après la tombée de la nuit, il y avait toujours de petits hérissons. On s’amusait bien à les observer.

(18 juillet 2011)

On commence la journée de visite par le Hofburg, i.e. le palais impérial. On y verra les collections de vaisselles, d’argenterie, de Crystal. La visite se termine par les appartements de l’impératrice Élisabeth, mieux connue sous le nom de Sissi.

Après le dîner nous nous déplaçons vers le Schloss Schönbrunn, un palais de 1441 pièces dont une quarantaine sont ouvertes au public. Arrivés, le camion contenant nos instruments de percussion loués, de même que les lutrins et les chaises sont déjà sur place. On s’installe et on commencera même à jouer un peu à l’avance. Le site est assez extraordinaire, juste devant le palais. L’acoustique est étonnante aussi. On joue un peu plus d’une heure et les gens semblent bien apprécier.

Ensuite on visite le palais et ses magnifiques jardins.

Pour souper, de la joue de veau et ensuite un gâteau Sacher (spécialité locale) au très chic Hôtel Sacher.

Au retour, traditionnelles bières au bar. Avec Lucie on veut rester raisonnables et on partage une grande bière à deux, puis une deuxième, puis une troisième… Bref !

(19 juillet 2011)

Ce matin on part tôt en direction de Bratislava en Slovaquie. Une des premières choses que l’on remarque en s’y rendant c’est qu’il n’y a plus vraiment de frontières lorsqu’on arrive de Vienne. En fait il y a en a une mais on ne s’y arrête pas. C’est un énorme changement par rapport à l’époque du rideau de fer.

On commence donc par une jolie balade en bateau sur le Danube jusqu’au Château de Devin. On passe environ une heure à visiter le château qui est perché sur une colline. Il date du 14ème siècle est un peu en ruines mais la vue d’en haut est excellente sur le Danube et sur les environs.

Retour en bus vers le vieux Bratislava. On passe l’après-midi à se balader dans les petites rues et à goûter les bières locales. Autant la vieille ville est mignonne, dès qu’on s’en éloigne, on trouve des constructions du temps soviétique me rappelant un peu Novossibirsk…

De retour à l’hôtel, on change de stratégie. Plutôt que de boire de la bière du bar, on boit ce qu’on a acheté un peu plus tôt dans le magasin en face de l’hôtel. JF partage du Porto avec nous. L’hôtel est en tout cas bien sympa de nous laisser faire ça (et de tâcher leurs nappes).
Des bouteilles de vin sont offertes par les Alsaciens aux organisateurs du voyage, et on en ouvre tout de suite deux (du Crémant d’Alsace) après avoir demandé un seau à glace au bar de l’hôtel !

(20 juillet 2011)

Dernière journée de visite du voyage. On se rend au Musikverein, la salle de concert du Philharmonique de Vienne. C’est là qu’a lieu aussi le célèbre concert du Nouvel An. On a droit à une très intéressante visite guidée des lieux.

Le groupe se sépare ensuite. Avec les Alsaciens et quelques Québécois on fait un tour au Naschmarkt, excellent marché de fruits, de légumes, de fromages, d’épices, etc.

Dernier tour dans le centre pour acheter les souvenirs. On prend un café dans un café au sommet d’un centre commercial avec vue sur la cathédrale.

Retour à l’hôtel pour se reposer un peu, puis on retourne en ville pour le dernier souper, suivi du dernier café et dessert au Café Mozart.
Dernière soirée à l’hôtel, bien arrosée (au vin australien, chilien et californien, il n’est plus question de boire du vin autrichien).

(21 juillet 2011)

Ce matin il fait un vrai temps de cochon. On dit au revoir aux Québécois qui embarquent les bagages pour une dernière fois dans le bus. Je repars avec les Alsaciens à Lautenbach pour y passer la fin de semaine (douze heures de route quand même depuis Vienne).

Une anecdote qui est revenue tout le temps lors du séjour à Vienne : la ponctualité du groupe a beaucoup impressionné (surtout Bérengère). Jamais le bus n’est parti en retard. C’était plutôt généralement avec de l’avance qu’on partait (notamment 15 minutes le dernier jour !).

En résumé, deux excellentes semaines avec des gens formidables, qu’il me tarde de revoir !