lundi 7 mai 2012

Le changement


Ah que j'aurais aimé être avec mes amis à Bastille hier soir...
Enfin j'ai suivi la soirée de près, grâce à la diffusion en direct de France 2 sur internet. Et même si les résultats étaient quasi certains avant 20h en France (notamment sur les sites suisses et belges), je suis resté réveillé (il était 1h du matin ici) pour le voir « en vrai ».
Le plateau de télé frisait le ridicule avant 20h, à cause de cette loi qui leur interdit de dire quoi que ce soit alors que tout le monde sait... Ensuite j'ai écouté les réactions politiques (dont Nadine Morano, espérons qu'elle disparaîtra définitivement), et les discours des deux finalistes. Je dois dire que le discours de Nicolas Sarkozy avait l'air beaucoup plus sincère que ce qu'il a pu dire ces cinq dernières années (et surtout ces dernières semaines). Un peu tard pour la sincérité...



Après le discours de notre Président élu :-) je suis allé me couché, il était plus de 3h.

Autre fait marquant, ce sont les réactions sur les réseaux sociaux, notamment facebook. D'abord j'ai pu suivre le déroulement de la journée, dont « mon » vote, effectué par Sylvain dans le 14ème arrondissement à Paris à qui j'ai donné procuration. Ensuite on découvre ou confirme les opinions politiques de certains de ses « amis »... Parfois pas ce à quoi on s'attendait ! Mais généralement assez peu de commentaires croisés entre les partisans des deux côtés...

Bon, la partie n'est pas encore totalement gagnée, il reste les législatives et il faut que les Français restent cohérents en donnant une majorité pour gouverner à François Hollande.
Et même l'Alsace (pourtant plus haut score pour Sarkozy avec 63,40%, et moins de 10 communes sur 900 qui ont mis François Hollande en tête) pourrait y contribuer ! Avec pour l'instant un seul député de gauche sur seize, à Strasbourg, il pourrait y en avoir un deuxième (dans la communauté urbaine de Strasbourg également), et un troisième (à Mulhouse)...

En attendant, aujourd'hui en Russie le Tsar Vladimir va être investi pour la troisième fois. Ici, le changement ce n'est pas maintenant.

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