mercredi 29 mai 2013

Récit de la Roumanie

15 mai: Voyage pour Bucarest puis bus pour la ville et train pour Brasov. Retrouvailles à l'hôtel. On part faire un tour en ville et repas roumain (j'ai essayé la soupe de tripes que j'ai bien aimée, puis du jambon grillé) agrémenté de musique et danses folkloriques. Le tout en se cognant le bock !

16 mai: Départ en voiture pour les châteaux de Rasnov et Bran. Le premier, moyenâgeux, très beau de loin. Le second, de style Renaissance, bien entretenu, il a servi de résidence d'été à la famille royale roumaine entre les deux guerres. Casse-croûte saucisson fromage et retour à Brasov pour rendre la voiture (le GPS nous perd un peu dans les rues de Brasov, mais on finit par s'y retrouver), puis bière en terrasse bien méritée. Le gars de la location de voitures est sympa et nous conduit à la gare. Train pour Sinaia, on s'installe dans notre hôtel, très belle vue sur les montagnes. Souper traditionnel roumain (ragoût et polenta accompagné de merlot).

17 mai: Téléphérique au-dessus de Sinaia vers 'Cota 2000' et randonnée sur le plateau de crête vers une autre arrivée de téléphérique après avoir cru pouvoir atteindre une croix qui en fait est de l'autre côté d'un précipice. Il fait froid et vente mais la vue vaut le coup. Retour dans un temps de plus en plus nuageux, on voit des traces fraîches d'ours dans la boue et on ne s'éternise pas... Vin chaud avant de redescendre à Sinaia.
Deux bouteilles de vin roumain (pinot noir) en apéro suivi d'une bouteille de vin hongrois au restau, pour accompagner de la viande d'ours (surprenant). Bonne soirée !

18 mai: Le point d'arrivée de la veille nous a donné des idées. On se rend en bus (qui n'est pas sans rappeler les marshrutkas russes) à Busteni, d'où part l'autre téléphérique. Montée spectaculaire à 2200 m. On redescend de l'autre côté avec la continuation du téléphérique, jusqu'à 1700 m. Rando dans la forêt vers un monastère dont l'église a été construite à l'entrée d'une grotte. Un autel est installé tout au fond (et ça monte bien pour y arriver). Intéressant !
On continue vers un lac, puis on remonte la vallée vers le téléphérique. Soupe dans un restau sur le chemin. On remonte à 2200 m avec l'intention de marcher vers la fameuse croix. La pluie nous surprend et on revient au téléphérique. Tout le monde veut descendre en même temps, on attend 1 h... D'ici là le soleil est revenu, mais il est trop tard pour ressortir. Une fois en bas on rentre à Sinaia et on fait in petit tour en ville pour repérer le chemin pour le lendemain matin (visite du château). Apéro avec une seule bouteille (un cépage roumain) et restau grill (avec pinot noir).

19 mai: Grand soleil. On part tôt pour aller voir les châteaux Pelisor et Peles. On se limitera aux extérieurs pour pouvoir attraper le train pour Bucarest. Train bien confortable. On dépose les valises à l'hôtel. Je me change en bermuda et sandales, il fait 30°C. On prend le métro en direction du palais de Ceausescu, deuxième plus grand bâtiment au Monde après le Pentagone... Visite guidée de 2h. On prend la mesure de la mégalomanie du dictateur. Sur les mille pièces, seules quatre-cents sont utilisées aujourd'hui (pour l'assemblée et le sénat roumains).
Suite de la journée marathon avec achat de vin à Carrefour. Passage rapide à l'hôtel pour une douche et on se rend à la place de l'opéra. On mange des pâtes dans un restau en face et on peut enfin relaxer avant le spectacle. Hänsel et Gretel, très bien !
On finit notre dernière soirée ensemble à l'hôtel avec une bouteille de Sauvignon blanc.

20 mai: Je me lève quand Andréanne et Jean-François sont déjà partis. Encore une belle et chaude journée en vue, il va faire 32°C. Je me balade dans la ville, entre le palais de Ceausescu et la vieille ville (dont la moitié des bâtiments de style 'Parisien' tombe en ruines). Je visite ensuite le musée traditionnel en plein air avec des vieux bâtiments. Dernière balade dans un parc.
Retour à l'hôtel pour récupérer mes bagages et prendre le bus pour l'aéroport.
Je suis accueilli par la pluie battante et 10°C à Paris. Dur retour à la réalité !

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