mardi 30 août 2005

Visite d'amis, suite... - Festival de Musique Militaire

Et voilà, Claire et Sophâ sont repartis hier matin après avoir passé la fin de semaine à Québec. Ils avaient atterri à Montréal dimanche dernier puis passé la semaine entre la Mauricie et le Lac Saint-Jean.

A leur arrivée vendredi soir, on a fait la traditionnelle visite du Vieux-Québec, dont je ne me lasse pas!

Samedi, on a fait un tour vers le Parc des Champs de Bataille et les Plaines d'Abraham, en passant par le sentier botanique que j'ai découvert. Après une halte chez Ashton, qui je me répète fait la meilleure poutine à Québec... Quoique cette fois-ci j'ai essayé le Dulton-Saucisse: une poutine avec de la viande hachée et de la saucisse. A vrai dire, 'vaut p't'êt' mieux attendre l'hiver avant de renouveler l'expérience...

 

Comme y'avait le Festival International de Musique Militaire, on en a profité pour écouter les performances de quelques groupes, notamment les Voltigeurs dont le chef (Capitaine François Dorion) est également le chef de l'harmonie de Charlesbourg.

Le soir, on a pris des billets pour le tattoo militaire au Colisée-Pepsi.

Qu'est-ce qu'un tattoo? Je cite:

 

«L’origine du mot vient de l’expression hollandaise «taptoe» ou «tap-shut» qui signifiait le couvre-feu dans les auberges, le moment où les sentinelles militaires sillonnaient les quartiers de la ville pour annoncer le retour des militaires à leur base.

Ce mot était associé au bruit causé par le maillet en réinsérant les bouchons des barils de bière. Ce bruit sonnait tel un tambour. Par la suite, le mot fut repris pour nommer le "dernier appel militaire" au moment des couvre-feux. Dans les villages hollandais du 17e siècle, les batteurs de tambours parcouraient les rues en tappant la mesure, avertissant les soldats dans les auberges, appelant le retour à leurs quarts de rassemblements de fin de soirée. Le rythme battant du tambour signalait alors aussi aux aubergistes le temps de fermer les robinets de reposer le bouchon en liège. Par la suite, le vocal se raccourcit, passant de «taper l'orteil» (Tap toe ) à «tattoo». Le désir de garder ce terme et l’évolution de son utilisation ont fait de cette expression l’annonce des exercices militaires de masse, offerts comme divertissement de soirée.

Aujourd’hui, les «tattoos» sont de événements extraordinaires soutenus par des formations militaires en marche, regroupant des centaines de musiciens, incluant des concours d’habileté militaires, des démonstrations artistiques, des performances musicales et des chorégraphies de militaires. Notons parmi les plus grands «tattoos militaires» reconnus dans le monde, ceux d’Édimbourg en Écosse, d’Oslo en Norvège, de Stockholm en Suède et d’Hamina en Finlande.»

 

En tout cas c'était un estie de beau spectacle. Bon, quatre-vingts cornemuses qui jouent ensemble, c'était peut-être pas le meilleur moment, mais le reste était très bien! Les Marines américains ont fait un «drill-show»: sans musique uniquement avec leurs fusils à baillonnettes, ils faisaient des figures, se lançaient les armes en les faisant tourner, etc... Impressionnant!

 

Dimanche aura été plus tranquille: brunch à l'Ile d'Orléans puis Musée de la civilisation pour Claire et Sophâ pendant que moi je fainéantisais à la maison...

 

Bon cette fois c'était presque le dernier festival de l'été...

 

Pour les photos, voir dans l'album printemps-été 2005.

1 commentaire:

  1. Salut,
    Si tu es un amateur de poutine, c'est à la fromagerie Victoria, à Victoriaville, que tu dois venir te régaler. Comme notre région est un gros producteur de fromage (une belle production variée qui n'a rien à envier à ce qui se fait ailleurs dans le monde), le fromage en crotte des poutines est toujours frais et on ne s'en lasse jamais. En plus, la poutine a été inventé juste à côté, dans le petit village de Warwick.

    RépondreSupprimer