mardi 2 août 2005

A la recherche de l'orignal...

En ce bel été, on a décidé avec mes collègues du labo (Yves, Jérémy et Laetitia) d'aller découvir la nature sauvage dans le Parc de la Jacques Cartier au Nord de Québec. On a donc réservé 4 kayaks pour descendre un bout de la rivière: 15km dont 11 rapides de classes I à III.

 

On arrive dimanche vers 10h30, le départ étant prévu à 11h. C'est juste le temps qu'il faut pour nous préparer: étalage de crème solaire puis d'anti-maringouins. Mais étant donnée ma grande expérience (cf. article du mois de juin...), je peux affirmer qu'il n'y a avait vraiment pas beaucoup de mouches et autres bestioles ailées. Mais quand même, mieux valait se protéger.

Et nous voilà partis en bus jaune (autobus scolaire) vers le lieu de départ. On a droit aux recommendations habituelles: toujours aller observer un rapide avant de le passer, porter le kayak si on ne se sent pas capable, etc.... LA recommendation importante: le rapide numéro 11, de classe III est interdit aux kayaks loués! Et on finit par nous dire qu'il faut être rentré pour 17h mais que tout le monde y arrive normalement sans problème. Nous voilà rassurés. A propos des animaux que l'on peut voir, il y a l'orignal qui vient boire et manger les herbes aquatiques. Il y en a très souvent, d'où le sigle du Parc (un orignal), et il faut rester prudent, ne pas trop approcher etc...

 

Une fois arrivés au point de départ, on nous attribue 4 kayaks, et nous voilà partis! Ça commence par une partie très calme, on s'arrête pour manger (il est midi passé quand même!). On se fait du coup dépasser par presque tous les autres gens, c'est pas grave on a le temps...

Après manger, voici le premier rapide, de classe II. On va l'observer, ça paraît pas trop évident, mais un canot passe devant nous et le traverse sans problème, donc on se lance. Jérémy en premier, qui au milieu cogne sur une pierre et est renvoyé contre un autre rocher. Yves qui arrive derrière, suit à peu près le même parcours vers le rocher, essaye de freiner mais chavire tout en dégommant Jérémy... Laetitia et moi étions restés derrière et ne sommes pas rassurés. Après plusieurs minutes d'attente et de pagayage à reculons, j'y vais, coince sur la même pierre au milieu, mais ne tombe pas, je me retrouve en marche arrière et finis le rapide comme ça... Laetitia déclare finalement forfait, nous envoie son kayak et arrive à la nage. Un beau palmarès pour le premier rapide!!! En plus l'eau n'est vraiment pas chaude, à 1°C près la combinaison néoprène était obligatoire...

Arrive le suivant, de classe II/III... A nouveau on l'observe, et deux autres gars passent le rapide sans encombre. On étudie mieux la situation, on comprend certaines de nos erreurs dans le premier (chercher à freiner est fatal, il faut au contraire accélérer...). On se lance, ça passe bien pour Jérémy, Yves et moi, Laetitia arrive presque au bout mais chavire. Le groupe s'améliore!

Avec tout ça, on n'est finalement pas en avance et on est bien les derniers, plus personne ne nous dépasse... Les rapides suivants sont beaucoup plus faciles ou bien on s'habitue, et tout le monde les passe, même le rapide de classe II/III qui passe sous un pont et qui fait un S, avec plein de spectateurs sur le pont . On a bien suivi les consignes pour le rapide numéro 11 en passant par le chemin de portage pour l'éviter. Et ça fait un bout à marcher quand même! Plus question de s'arrêter pour goûter, on est bien à la bourre. On finit par rattraper un mini-raft et on arrive juste en même temps qu'eux, il est 17h15, presque à l'heure mais bien crevés...

 

Au bilan, pas un seul orignal, pas un seul maringouin ni autre mouche mais une très bonne journée quand même.

 

2 commentaires:

  1. slt

    merci de m'avoir repondu en définitive j'envisage fortement de partir à Montréal pour la rentrée d'hiver en janvier si je me trompe pas et j'aimerai avoir des informations sur les écoles les unviersités j'ai deja supervisé deux écoles l'unversité de montréal et l'uquam voila si tu pouvais continuer a etre en contact avec moi ca mavancerai bien dans ma preparation


    FLORIAN

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  2. Super aventure !

    Pour les mouches, c'est directement avec la pluie, moins il pleut, moins il y en a ,.... Donc zéro pluie pendant un mois = 0 mouche. Et totalement l'inverse au printemps !

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