mardi 8 mai 2007

Petit pont...

Un week-end prolongé ici aussi en Angleterre, mais moins long qu'en France, seul le lundi était férié...

 

Vendredi soir, ciné avec des collègues: Spiderman 3. Ben... franchement on a été déçus! Autant j'ai bien aimé les 2 premiers, celui-là est un peu plat (malgré le budget qui paraît-il a dépassé 500 millions de $). Le réalisateur a voulu rajouter pleins de sentiments, et ça doit pas être son point fort... OK le combat du bien et du mal on connaît et ça passe bien dans d'autres films, mais là pas trop.

Y'a quand même de bons moments, notamment quand sous l'emprise de la substance maléfique (...), Parker (Spiderman sans son costume) se «la pète grave»...

Mais à côté de ça, y'a le pire: Spiderman qui vient sauver sa copine (pour le 1000ème fois qu'elle est accrochée à hurler entre les 3 films...) et s'arrête 2 secondes devant un drapeau américain au vent... Toute la salle a poussé un cri à ce moment là d'ailleurs!

 

Samedi, direction Londres, je me suis promené dans les rues (Oxford Street et autour, jusqu'à Picadilly), notamment un des quartiers chics (avec Ferrari à la pelle,...). J'ai visité le musée Handel, dans la maison où il a vécu de 1723 à sa mort en 1756, sympa.

Le soir j'étais au Gielgud Theatre, voir la pièce Equus de Peter Shaffer. C'est la pièce où joue Daniel Radcliffe (Harry Potter...).

Et le registre change totalement du Petit Sorcier innocent... M'inspirant de commentaires trouvés sur la toile, voici un résumé:

 

Il joue le rôle d'Alan Strang, jeune homme de 17 ans qui a crevé les yeux de six chevaux avec un pic dans l’écurie où il était employé, lui qui tenait les chevaux en adoration.
Que s’est-il passé dans sa tête pour commettre un tel crime ?

Ce besoin de tuer ce que l’on aime le plus au monde ?
Longue remontée à la surface de l’inconscient des souvenirs, âme tourmentée et frémissante à l’odeur sensuelle des chevaux.
Un fil d’Ariane déroulé par le psy qui l’aidera à sortir du labyrinthe.
Entre Alan et le psy s’établit une relation où se confrontent deux visions du monde, le premier marqué à vie par une enfance austère et privée de véritable amour, le second face à ses angoisses et ses manques.
Faut-il revivre la première scène ? Pour Alan la première chevauchée avec ce superbe cavalier mais qu’un père autoritaire et hypocrite a fait brutalement descendre de cheval.
Chute dans le rêve, porte de sortie d’une existence étriquée livrée à elle-même, sans rien…
Mais la question à laquelle est confronté le psy , période où il se pose lui-même beaucoup de questions par rapport à sa vie à l’utilité de son travail, “peut-on aider les gens à se défaire de leurs démons sans leur enlever ce qu’ils ont d’unique en eux” ?
Trop de désirs…
Remise en question du rôle du psychiatre et de la conception de la  normalité chez l’être humain.

Bouleversant, dérangeant, “Equus” touche au mystère même de la condition humaine.

 

Et cela a déjà fait couler beaucoup d'encre, car le jeune acteur de 17 ans joue flambant nu une scène érotique de 4 minutes avec une actrice, nue elle aussi...

 

Mais sincèrement, dans le contexte, cette scène n'a rien de choquante, et on ne peut que saluer le courage de Daniel Radcliffe de s'impliquer dans ce rôle afin de tourner la page Harry Potter!!

En tout cas je trouve l'affiche très belle!

 

Dimanche tranquille chez moi, une partie de la soirée passée sur france2.fr à constater ce que les sondages prévoyaient de longue date: le sacre de Schtroumpf 1er (comme le dessinera Plantu à partir de maintenant dans Le Monde).

 

Lundi pluvieux, donc pas grand chose de plus, farniente ...

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